Sur les plages de Sardaigne, une police créée pour déjouer les plans des voleurs de sable !
La police veille au grain… et c’est le cas de le dire. Lassée de voir des touristes repartir avec les valises pleines de précieux sable de quartz blanc propre à sa merveilleuse plage, la ville italienne de Cabras, en Sardaigne, a décidé de réagir. La municipalité, principalement connue pour cette immense plage immaculée, lance depuis samedi dernier un système de « gardiens du sable » . La police du sable sera donc chargée de signaler les tentatives de collecte illégale afin d’empêcher toute dégradation du littoral et de son environnement.
Les voleurs de sable, un problème pris très au sérieux en Sardaigne
Pour mener à bien cette mission, la ville de Cabras fait donc appel à des patrouilleurs, civils et volontaires. Ces « gardiens du sable » porteront un t-shirt permettant de les reconnaître et viendront en renfort des surveillants de baignade et de la police de Cabras. Ils seront donc chargés de surveiller, d’informer les touristes sur les risques environnementaux pour les dissuader de repartir de l’île avec ce précieux souvenir naturel et devront signaler d’éventuels voleurs de sable.
Les services de sécurité sardes ont saisi plus de 200 kg de sable de quartz blanc ces derniers jours à l’aéroport d’Elmas, près de Cagliari. La Sardaigne attire, depuis quelques années, les convoitises de nombreux voleurs de sable, qui revendent ensuite leurs souvenirs (sable de quartz, coquillages, galets) à prix d’or sur Internet.
Un couple de Français arrêté mi-août pour avoir volé 40 kg de sable
Le 20 août dernier, un couple de Français avait été interpellé en Sardaigne avec 40 kg de sable dans leur voiture, alors qu’ils s’apprêtaient à embarquer sur un ferry entre Porto Torres et Toulon. Ils avaient pu remplir 14 bouteilles de plastique du précieux sable de quartz blanc. Si la collecte de sable, de coquillages ou de galets est passible d’un à six ans d’emprisonnement en Italie, les deux amants avaient indiqué à la police qu’ils ignoraient que c’était interdit.