Les révélations choquantes de Zahia sur son passé d’escort girl (vidéo)
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« Je suis une p***, et alors ? »
Elle a secoué le monde du football français. La sulfureuse Zahia est revenue sur son passé d’escort girl le temps d’une interview accordée au magazine Antidote. « Je suis une p***, et alors ? » : le ton est donné. Originaire d’Algérie, la jeune femme s’est fait connaître lors d’un scandal qui avait éclaté en 2010. Rappelez-vous, Zahia avait eu des rapports sexuels tarifiés avec des footballeurs français alors qu’elle était encore mineure. Une affaire de moeurs qui l’a très vite propulsée sur le devant de la scène. À 18 ans au moment de la polémique, Zahia a cru sombrer, elle qui avait des projets pleins la tête et qu’on traitait alors de « p*** ».
Une enfance difficile en France
C’est à l’âge de 10 ans que Zahia arrive en France. À l’époque, elle parle très mal le français mais doit s’intégrer tant bien que mal à l’école. « On avait beaucoup de problèmes familiaux, on n’avait pas de maison, on ne savait pas où on allait vivre. J’avais déjà du retard parce que je ne parlais pas français et je changeais d’école tout le temps », se remémore-t-elle. Une période très difficile pour celle qui avait l’habitude d’être première de la classe en Algérie. « C’était un choc pour moi. Et tous mes rêves, tout ce que je voulais faire depuis toute petite, je savais que ça n’allait plus être possible. Il fallait que je trouve une autre solution. » Alors âgée de 16 ans, l’idée de « prostitution » lui est apparue comme une évidence : « Je me suis dit, autant avoir des relations sexuelles et gagner quelque chose en retour. Je trouvais ça plus excitant. » Très vite, elle s’entoure d’hommes plus vieux, de femmes plus âgées sur qui elle prend exemple.
« On me traitait de p*** déjà très jeune »
Du jour au lendemain, Zahia se retrouve à mener une double vie, enchaînant les rencontres et les cadeaux. Une vie qu’elle a toujours voulu cacher à sa mère. Pourtant, elle le découvrira au moment de « l’affaire Zahia. » La jeune Algérienne se fait alors encenser d’insultes dans la rue, sur les réseaux sociaux. Des mots qui ne la touchent pas puisqu’elle les entend déjà depuis qu’elle est enfant. « En fait on me traitait de p*** très jeune déjà. Depuis toute petite, j’adore me maquiller, mettre des minijupes. Du coup le mot ‘p***’ ne m’a jamais atteint, je me disais au contraire qu’ils étaient idiots parce que ce n’est pas une insulte. Pour moi c’est comme si on me disait ‘sale fleur' », raconte-t-elle à Antidote. Finalement, être une p***, Zahia l’assume pleinement. Pour elle, ce n’est pas une insulte, mais c’est plutôt synonyme de « liberté ». Aujourd’hui, la jeune femme a tourné la page et continue à développer ses marques de lingerie. Son passé d’escort girl ? « C’était bien à faire dans la jeunesse. C’était intéressant, c’était amusant. »
