« Je propose une taxe anti-Zemmour » : cette idée d’un député Nupes qui n’a pas manqué de faire jaser ! (vidéo)
Bien assis sur sa chaise, sa paire de lunettes sur le nez et un nœud de cravate impeccable : Benjamin Lucas était sur son 31 à l’occasion d’un rassemblement pour établir le budget français pour l’année 2023. Ce député Nupes, donc de gauche, a pourtant, à cette occasion, souhaité proposer une nouvelle forme de rentrée d’argent pour l’État. Et non des moindres… En effet, la vidéo qui suit nous montre qu’il s’agit tout bonnement… d’une « taxe anti-Zemmour » !
La taxe anti-Zemmour, du pain béni pour les finances françaises ?
Et si Eric Zemmour finissait quand même par être utile aux Français et à l’État ? En effet, réunissant plusieurs députés de l’Assemblée Nationale, la commission des Finances pour le budget français de 2023 a vu Benjamin Lucas, élu Nupes, proposer une nouvelle forme de taxe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas manqué d’attirer l’attention de tous les médias…
« Cet amendement pourrait s’appeler la taxe anti-Zemmour. En effet, je propose de passer de 5,5% à 90% la taxe sur les éditeurs de télévision en cas de diffusion des propos d’une personne physique ayant été condamnée », explique ainsi le député Nupes, n’hésitant pas à pointer du doigt le candidat surprise et polémique de la dernière présidentielle. Mais quels sont donc les condamnations auxquelles il fait référence ?
Empêcher la diffusion de certaines personnalités à l’antenne
En réalité, Benjamin Lucas souhaite punir les médias qui, sur leurs antennes, dans leurs journaux ou en ligne, donneraient une visibilité à des personnes ayant eu une condamnation pour « incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination ». Autrement dit, des personnes qui, clairement, s’inscrivent aux côtés d’Eric Zemmour, déjà condamné, lui, pour des faits similaires.
Évidemment, voir son nom cité dans cette proposition d’une « taxe anti-Zemmour » allait forcément provoquer la réaction du principal concerné : « Des taxes, du déni, de la censure… Toute la gauche en une mesure ». De la politique… et de la vraie !