Le « Jansporting » : la fausse bonne idée des jeunes qui pensent sauver leurs amis saouls mais qui a déjà tué !
La nouvelle tendance de sécurité des jeunes en soirée est le « Jansporting ». Cette initiative part d’une bonne idée et est devenue populaire aux États-Unis. Malheureusement, ceux qui pensent sauver la vie de leurs amis avec cette technique, risquent en réalité de les tuer. De plus en plus de victimes du « Jansporting » sont dénombrées dans le pays. Quand des amis voient qu’un de leur copain est mort saoul dans leur lit, ils lui attachent un sac à dos chargé, afin de les bloquer en position latérale. Le but est d’éviter que leur ami ne s’étouffe dans son vomi ou avale sa langue. Malheureusement, il s’agit d’une fausse bonne idée, plusieurs jeunes sont déjà morts, victimes du « Jansporting ».
C’est très dangereux pour une simple raison
Le terme « Jansporting » fait simplement référence à la célèbre marque de sacs à dos « JanSport ». Cette tendance a malheureusement fait des morts. En effet, en attachant un sac à dos à une personne inconsciente, cela lui évite de dormir sur le dos et éventuellement de s’étouffer. Malheureusement, Tim Piazza et McCrae Williams, sont déjà deux victimes connues du « Jansporting ». Cette fausse bonne idée est dangereuse pour une simple raison. Si quelqu’un est assez saoul que pour s’étouffer dans son propre vomi, c’est qu’elle a besoin d’aller à l’hôpital.
Deux morts en quelques semaines
Tim et McCrae, deux étudiants, en Pennsylvanie sont morts cette année parce que leurs amis n’ont pas appelé les secours et leur ont attaché un sac à dos pour les aider à dormir. Tim est mort dans sa fraternité, attaché par ses amis de son cercle universitaire. McCrae est mort le mois dernier. Ce joueur de lacrosse a été retrouvé mort, alors que ses amis l’avaient fait dormir par terre, attaché à son sac à dos, parce qu’il s’étouffait sur le dos.
Il faut directement appeler les secours
Ce n’est pas tant le fait d’attacher un sac à dos qui est dangereux, c’est simplement qu’une personne à ce point ivre, a besoin de soins médicaux. D’ailleurs d’autres bloquent simplement la personne avec des coussins ou contre un mur. Cela revient au même, les risques sont identiques. Comme l’a rappelé à NBC10, le docteur Ralph Riviello, « il n’y a pas à avoir peur. Les médecins n’appellent pas la police, même si la victime est mineure ». Souvent, les jeunes hésitent à aller aux urgences par peur des représailles ou que leurs parents apprennent ce qu’il s’est passé. Mais il vaut mieux pourtant demander de l’aide à des professionnels que de croire bien faire et de retrouver son ami mort le lendemain.