Décrocher un emploi : faut-il vraiment tout donner sur le maquillage ? La réponse en vidéo
Le marché de l’emploi au Brésil
Le taux de chômage au Brésil en avril 2018 était en légère baisse. Durant le trimestre février-avril, nous sommes passés de 13.1% à 12.9%. Cela représente 13.4 millions de brésiliens et de brésiliennes à la recherche d’un travail. Pour vous faire une petite idée de la chose, le taux de chômage en France était de 8.9% au 23 mai 2018 d’après les données de l’INSEE. En clair, le marché de l’emploi au Brésil, c’est pas facile facile. Pour dénoncer ce problème, qui touche notamment beaucoup de femmes, une petite expérience sociale a été menée auprès de deux brésiliennes en recherche d’emploi.
Expérience sociale pour un emploi
Ce qui rend l’expérience encore plus intéressante, c’est que les deux personnes ne sont au courant de rien. Elles savent qu’elles doivent se rendre à un entretien d’embauche et c’est tout. Pour l’occasion, on leur fait croire qu’une maquilleuse professionnelle va les aider au niveau de la mise en beauté. Histoire de leur donner un peu plus confiance en elle pendant l’entretien. Ce qui peut changer beaucoup de choses en matière d’attitude. Et quand on sait qu’on nous juge dès les premières secondes, ça fait réfléchir. Le fait est qu’en réalité, ces deux femmes ne sont pas maquillées.
Emploi et physique : un lien entre les deux ?
Mais ayant senti tous les petits pinceaux (propres) se balader sur leur visage, elles ont réellement cru qu’elles avaient été maquillées comme Eva Longoria. Eh bien non ! Pour que la « surprise » soit totale, il n’y avait qu’une seule condition. Qu’elles fassent confiance à la maquilleuse et ne se regardent pas dans un miroir juste après. Mais ce qui est génial, c’est qu’elles se sentaient tellement à l’aise qu’elles ont toutes deux brillé lors de leur entretien. Mais pas pour leur physique. La seule chose qui nous gonfle un peu dans cette vidéo, c’est qu’elle tend à prétendre que ce sont les candidates qui pensent qu’elles sont jugées sur leur physique. Alors qu’en réalité, on sait très bien que ce sont les employeurs qui nous jugent là-dessus aussi et que ce n’est pas toujours qu’une question de confiance en soi.