La députée Aurore Bergé émue aux larmes en parlant des violences conjugales à l’Assemblée
Difficile de prendre la parole à l’Assemblée nationale, surtout quand il s’agit de sujets sérieux. Alors qu’Eric Dupond-Moretti a choqué les députés en faisant deux bras d’honneur en pleine séance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé a dû faire face aux critiques de l’hémicycle face à une proposition de loi sur les violences conjugales. La députée était émue aux larmes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
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Aurore Bergé émue aux larmes sur le sujet des violences conjugales
Le 8 mars, c’est la journée internationale du droit des femmes. La veille, la députée Renaissance Aurore Bergé a fait une proposition de loi à l’Assemblée nationale. Elle souhaite interdire aux personnes condamnées pour des faits de violences de se présenter à des élections.
Quelques semaines après le retour direct d’Adrien Quatennens à l’Assemblée nationale, il n’en fallait pas plus aux oppositions pour huer la députée. Aurore Bergé tente de reprendre la parole dans une ambiance digne d’une mauvaise pièce de théâtre. Les députés crient, huent, critiquent… Si la proposition de loi a été signée par les élus du groupe Renaissance, les oppositions ont montré leur mécontentement.
Une situation qui a beaucoup touché Aurore Bergé. « Je sais exactement de quoi je parle quand je parle des violences conjugales » s’est exclamée la députée, dans une cohue générale.
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« C’est une loi d’émotion » : l’opposition fustige la députée
Plus précisément, le projet de loi vise les personnes condamnées pour des faits de violences sur mineur de moins de quinze ans ou sur conjoint, comme le rapporte BFMTV.
Et en même temps, quel député condamné pour ces faits prendrait la défense des victimes, à part dans une logique hypocrite ? Face à la proposition du groupe Renaissance, l’opposition a vivement réagi. « C’est une loi d’émotion, et pire, de règlement de comptes. Les violences faites aux femmes sont un sujet trop important pour que l’on en fasse un objet bassement politicien » a argumenté la députée Emmanuelle Ménard.
Alors que le fils d’Eric Dupond-Moretti a été placé en garde à vue pour violences conjugales en janvier dernier, le sujet est souvent oublié au milieu d’une justice trop timide et des députés qui préfèrent se renvoyer la faute… Au lieu de débattre.
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