Le Dalaï lama auteur d’une nouvelle réflexion sexiste qui ne passe pas !
Le mot femme, « kiemen » en tibétain signifie, naissance inférieure. Et les charmantes traditions du pays interdisaient aux femmes de porter le regard au-dessus de la hauteur des genoux d’un homme en face d’elle. Le Dalaï lama, auteur d’un certain nombre de déclarations surprenantes sur les handicapés, sexistes ou homophobes, semble être le digne héritier de ces coutumes, et semble perpétuer des clichés qui ont le vie dure.
Le chef spirituel des tibétains avait déjà en 2009 souhaité que les femmes, au lieu de penser au féminisme qu’il n’aime guère, s’inspirent « des infirmières et des mères » pour « créer et diriger un monde plus compatissant ». Il vient de récidiver dans une interview à la BBC en déclarant à propos d’une éventuelle remplaçante pour lui succéder : « Elle devra avoir un visage très séduisant, sinon ça ne servira pas à grand-chose… ». Et ce même s’il s’est auto-proclamé féministe en 2009, déclarant agir pour le droit des femmes.
Quand, après la mort du saint homme, les moines bouddhistes et les plénipotentiaires du gouvernement tibétain chercheront des signes de sa réincarnation chez un nouveau-né, devront-ils aussi s’interroger sur le potentiel charme du nourrisson ?