Le cancer lui a fait gonfler son bras mais elle se fait amputer pour survivre
Le courage de Joy Arcilla a épaté les internautes qui ont découvert son histoire. Après cinq ans de bataille acharnée contre le cancer, elle a pris une terrible décision. Atteinte d’un cancer des os et des tissus, son bras gauche avait gonflé, lui donnant l’allure d’un biceps comme celui de Popeye. Malgré tous les traitements, elle n’a pas eu d’autres choix que de se séparer de son bras. Regardez la vidéo de cette jeune femme épatante, qui s’est faite amputer du bras pour survivre.
Elle apprend qu’elle a un cancer
À l’âge de 16 ans, Joy Arcilla, de Batangas, aux Philippines, a appris qu’elle souffrait d’un cancer. Elle avait remarqué une petite bosse sur le bras, à peine plus grande qu’une piqûre de moustique. En quelques temps, la petite bosse est devenue une protubérance et les médecins lui annoncent qu’il s’agit d’un sarcome. Quelques semaines plus tard, elle subit une opération et on lui assure que les cellule cancéreuses avaient été enlevées.
Malgré les chimios, le cancer revient
Malheureusement, un an plus tard, le cancer se déclare à nouveau et il est encore plus fort. Elle va alors suivre une série interminables de chimiothérapies. 17 traitements de chimio, en tout. Mais elle a de plus en plus de mal de supporter ces lourds traitements et la protubérance continue à croitre. Elle essaie de suivre des traitements alternatifs mais à quatre reprises, le cancer se déclare à nouveau.
Elle se fait amputer pour survivre
Le sarcome d’Ewing est un cancer des os qui touche surtout les enfants et les jeunes adultes. Il engendre un gonflement des membres touchés et est extrêmement difficile à combattre. Dans le cas de Joy, le sarcome était devenu tellement énorme que son bras avait presque triplé de volume. Elle comparait son bras à celui de Popeye. Son biceps était gonflé et les vaisseaux sanguins étaient prêts à éclater. Pour venir à bout de ce cancer presque incurable, elle a décidé de se faire amputer. « Oui, j’étais triste mais il fallait le faire pour empêcher que le cancer ne se répande dans mon corps. Ce qui m’a motivée, c’est de voir les autres enfants à l’hôpital. Ils étaient toujours tellement heureux de me voir et je voyais un sourire sur leur visage ». Aujourd’hui, elle apprend à vivre avec un bras en moins, mais au moins elle en a fini avec cette maladie. Elle a entamé des études d’administration des affaires, à l’université.