Un couple de retraités obligé de vivre dans un camping-car à cause de leur maison squattée (vidéo)
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Ce mardi 27 septembre 2022, Cyril Hanouna proposait un nouveau numéro de Touche pas à mon poste. Dans ce dernier, l’animateur recevait Pierre et Maryse Garcia, un couple de retraités, obligé de vivre dans un camping-car à cause de leur maison squattée depuis plusieurs années maintenant. Un témoignage bouleversant que vous pouvez retrouver dans la séquence en vidéo ci-dessous :
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Une situation qui devient ordinaire
Ce fléau n’est malheureusement pas une situation rare. Depuis quelques semaines maintenant, de plus en plus de Français prennent la parole concernant les maisons squattées. Il faut dire que la loi est terriblement dure envers les propriétaires dans ce genre d’événement.
En effet, alors que l’on pourrait tout naturellement croire que les propriétaires ont tous les droits, c’est faux. Lorsque les maisons sont squattées, on pourrait penser que les forces de l’ordre interviennent pour déloger les locataires, mais il n’en est rien. Parfois, ils doivent se battre pendant plusieurs mois voire plusieurs années pour récupérer leur bien à cause d’une loi pas assez claire comme le notifiait maître Rossi auprès de Marianne : « Tant que figurera la notion de « domicile » dans la loi, il y aura des interprétations divergentes et opportunes. Il faudrait protéger la propriété et non le domicile ». Car en effet, si un gendarme vient pour les déloger, les squatteurs pourront porter plainte pour violation de domicile car dans les faits, la maison squattée est leur domicile, et non leur propriété.
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Un témoignage fort dans TPMP
© Capture d’écran TPMP
Et malheureusement, plusieurs Français sont victimes de ce système. Pour preuve, Cyril Hanouna recevait sur son plateau de Touche pas à mon poste, Pierre et Maryse Garcia, un couple de retraités, dont la maison est squattée depuis plusieurs années. Ils doivent donc vivre dans un camping-car car la locataire ne veut pas quitter les lieux.
« Quand l’huissier s’est présenté, elle n’a pas ouvert la porte, elle ne paye plus l’eau, on a dû payer à sa place. C’est magnifique un tel appareil [le camping-car, ndlr], mais pas pour y vivre. Quand on passe deux confinements dedans, c’est l’enfer. C’est très froid l’hiver, très chaud l’été. On ne peut pas se garer où on veut. Et l’électricité, c’est dur à trouver. On a des difficultés financières, il faut payer les huissiers, les avocats, les factures de la squatteuse. Et tant que le préfet ne donne pas l’ordre, la police ne peut rien faire » a regretté le retraité qui vit depuis deux ans dans cette situation. Un témoignage qui, ont l’espère, fera bouger les choses.
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