Punaises de lit : ce reportage choc sur les arnaques des désinfections
Les punaises de lit sont un fléau. Et si l’attention des médias a depuis été attirée par un autre problème, il n’en reste pas moins préoccupant. Ainsi, dans le premier numéro annuel de l’émission Envoyé spécial, Elise Lucet et ses équipes ont traité le sujet, mettant l’accent sur les entrepreneurs véreux, qui en font leur fonds de commerce.
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Punaises de lit : un fléau qui ne diminue pas
Les punaises de lit préoccupent encore. Et ce, même si les médias s’en sont complètement désintéressés. D’après les chiffres dévoilés par Envoyé spécial, un français sur dix serait victime de parasites. Un chiffre affolant, face à une menace que l’on peut qualifier d’invisible. Si bien qu’elle est devenue une préoccupation sanitaire.
Pour lutter contre la multiplication des parasites, il existe des sociétés qui proposent de les éradiquer. Sociétés qui se multiplient, notamment depuis ces derniers mois, au cours desquels le fléau s’est intensifié.
Malheureusement, quand il y a de l’argent, il y a toujours des personnes mal intentionnées pour en profiter. Et le milieu de la désinsectisation n’y échappe pas, comme on a pu le voir durant le reportage.
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Des entrepreneurs peu scrupuleux
Dans la partie consacrée aux punaises de lit, on s’est attardé un instant sur le cas d’Alain. Un homme dont le père a trouvé la mort après avoir inhalé un insecticide appelé Sniper, dont la vente est normalement interdite en France et Europe. Il reste toutefois disponible sur le marché noir, où certains, désireux de faire des économies, s’y fournissent.
On a également suivi la journaliste Emilie Helmbacher qui a dévoilé quelques pratiques douteuses. Notamment des diagnostics erronés, réalisés par des entrepreneurs soucieux de s’en tirer gagnants à tous les coups.
Elle a fait appel à trois personnes distinctes, après s’être assurée que son logement n’était pas infesté de punaises. Malgré tout, elle a fait face à des tarifs allant de 500 à 1 500 euros pour l’éradication de punaises imaginaires. Durant l’examen de sa chambre, l’un des entrepreneurs a même profité de son absence pour mettre une fausse punaise de lit sur l’une des lattes du lit.
Autant de pratiques véreuses, dont certains usent copieusement en ces temps de psychose. Scandalisés, les internautes n’ont pas manqué de partager leur mécontentement sur X. « C’est triste de gagner sa vie comme ça » , s’est indigné l’un d’eux. « Des enflures ces gens » , s’est énervé un autre.
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