« C’est mon échec » : Eric Zemmour sort enfin du silence sur défaite du premier tour (vidéo)
Ce lundi 2 mai 2022, le candidat du parti « Reconquête » s’est enfin exprimé publiquement sur son score à la présidentielle 2022. Lui qui n’a pas pu passer le 1er tour de l’élection, Eric Zemmour évoque son nombre de votes comme un « échec« . Mais si ce n’était que cela… Eric Zemmour a trouvé une explication très étonnante à sa défaite. Voici sa déclaration, en direct sur BFMTV, dans cette vidéo ci-dessous.
Eric Zemmour exprime un « échec » de son parti pour le 1er tour
Le polémiste et ex-candidat à la présidentielle, Eric Zemmour, n’aura pas survécu au premier tour de cette présidentielle. Avec un score en dessous des 10 %, le candidat de « Reconquête! » n’a pas pu en sortir gagnant. Et cela, malgré sa stratégie de campagne qui visait à envoyer des SMS aux personnes juives. Une façon pour lui de dire au grand public qu’il n’est pas antisémite. Une chose que beaucoup d’électeurs croient bec et ongles.
Ce lundi, sur BFMTV, Eric Zemmour s’est exprimé pour la première fois sur cet échec cuisant lors du premier tour. Jusqu’alors, le candidat d’extrême droite n’avait pas désiré en parler dans les médias. Une déception palpable, selon lui : « La déception est immense. On se demande ce qu’on a manqué, ce qu’on aurait pu faire mieux. Je fais plus que tous les vieux partis politiques. Je pourrai me consoler en me disant que j’ai fait plus qu’Alain Madelin, Jean-Pierre Chevènement ou François Bayrou, là je fais plus que tous les vieux partis politiques, je pourrais me consoler ainsi, mais ça ne me console pas » , a-t-il déclaré sur BFMTV.
Une peur de l’extrême droite intensifiée par la guerre en Ukraine ?
Pour Eric Zemmour, cet « échec » lors du premier tour a été encouragé par la peur de l’extrême droite. Enfin, la peur des extrêmes politiques tout simplement. En effet, selon lui, sa victoire aurait été volée par le contexte actuel. Un contexte de guerre en Ukraine qui, évidemment, ne fait pas bonne pub au gouvernement russe.
Vladimir Poutine, en tant que chef d’État, est d’ailleurs jugé extrémiste et est donc facilement assimilé à certains de nos hommes et femmes politiques en France. « À partir du 24 février, tout le monde nous met dans le même sac, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour et puis dans les sondages, je suis le seul à en pâtir » , assure Eric Zemmour, certain de son raisonnement.
Serait-ce à cause de cette peur des extrêmes que les « rats » ont quittés le navire du parti d’Eric Zemmour ? Nous vous laissons en débattre en commentaires.