Emmanuel Macron : Les coulisses de sa dernière interview dévoilées dans TPMP (vidéo)
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Emmanuel Macron a fait parler de lui ses derniers jours après sa dernière déclaration polémique sur les non-vaccinés. Evidemment, TPMP a repris le sujet en recevant un des journalistes du Parisien, média à l’origine de l’interview contenant cette phrase choc du président. Il a fait quelques révélations sur les coulisses de cet entretien. Découvrez ses propos dans la vidéo ci-dessous.
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L’interview choc d’Emmanuel Macron
« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » : c’est la déclaration qui a fait polémique ces derniers jours. Reprise par Gabriel Attal et fortement critiquée sur les réseaux et par ses opposants, la phrase choc d’Emmanuel Macron n’a pas fini de faire parler d’elle. Dans TPMP, Olivier Beaumont, grand reporter politique du Parisien, est revenu sur cette interview. Il a fait quelques révélations sur les coulisses de cet entretien.
Tout d’abord, il est revenu sur l’organisation de l’interview. En effet, Olivier Beaumont a expliqué le déroulé : Emmanuel Macron n’avait pas connaissance des questions avant la rencontre. Cette dernière a duré deux heures à l’Elysée. Les questions venaient notamment d’un panel de lecteurs. L’interview s’est suivie d’une séance photo. Emmanuel Macron avait réussi à convaincre son public présent à l’interview même s’il ne s’agissait pas uniquement de futurs électeurs en sa faveur.
Même si l’Elysée a vu l’article avant publication, il n’y a eu aucune retouche par le Président : « Aucune retouche, aucune phrase d’enlever, aucun mot d’amender, rien du tout » , assure le reporter.
Une déclaration préparée
Toutefois pour beaucoup, la phrase choc était préparée à l’avance. Invité sur le plateau de TPMP, le communicant Philippe Moreau-Chevrolet est de cet avis : « Il l’avait préparé. Vous ne dîtes pas j’emmerde une catégorie de français quand vous êtes président de la République, sans préparation ou alors il y a un problème » . Le président n’aurait donc pas sorti cette déclaration au hasard et s’en serait même servi dans un but politique : « C‘est très fort ce qu’il a fait (…) Quand il dit, cette catégorie-là, elle n’est pas bien, moi je la condamne, c’est parce qu’il espère avoir les voix des autres » .
La déclaration sur les non-vaccinés n’aurait pas tant choqué les personnes présentes : « Ça vient dans un long flot de 2 heures. Quand il arrive au bout de sa démonstration, les journalistes, on a tiqué, on s’est dit que ça allait faire réagir, mais les panélistes n’ont pas réagi plus que ça. Le ton était tonique mais pas agressif » . Il a ajouté que le contexte actuel autour du pass vaccinal a amplifié l’interprétation de cette phrase.
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