« Je me forçais à ne pas regarder les femmes » : Une candidate de Pékin Express se confie sur son intimité
Aujourd’hui, elle assume son orientation sexuelle. Mais ce n’a pas toujours été le cas. Jeune maman, Angie, candidate de la nouvelle saison de Pékin Express, s’est livrée sur cette partie très intime de sa vie.
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Angie, une femme qui vient en aide aux autres
En binôme avec une inconnue (Nathalie) dans la dix-septième saison de Pékin Express, Angie est très appréciée des téléspectateurs. Des téléspectateurs d’ailleurs fans de son style.
Dans une émission RFI consacrée aux « Tomboys » (garçons manqués en anglais), elle s’est confiée sur sa vie privée. « Aujourd’hui, c’est une force d’être ce que je suis » , a-t-elle commencé, avant de poursuivre : « Hier, c’était pas le cas. Comme je l’ai dit précédemment, j’ai toujours été garçon manqué, je me suis toujours habillée en garçon » .
Dans la suite de son interview, elle entre plus en détails sur la pression que ressentent certaines femmes concernant leur sexualité.
« Les avis différents et les mauvaises critiques font qu’on s’enferme dans un truc, si on n’a pas les épaules. Si on n’a pas le mental, on peut vite sombrer » , analyse la jeune femme. « Les attaques aujourd’hui, je m’en sers pour me relever. […] En fait, il y a pleins de gens qui se cachent […] des gens qui tombent en dépression » , explique-t-elle.
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« C’est la première fois que je la voyais aussi fière de moi »
Angie elle-même a avoué avoir traversé une phase au cours de laquelle elle était complètement perdue. « Suite à une dépression, je suis entrée dans l’armée. J’ai connu le père de ma fille » , raconte-t-elle.
« J’ai eu ma fille avec lui, je suis restée 4 ans avec lui, on a habité ensemble. Au bout d’un moment, la réalité m’a rattrapée. Je me rendais compte que je me forçais à ne pas regarder les femmes. Je me disais que dans la religion, c’est pas acceptable » , poursuit-elle.
C’est notamment le regard de sa mère qui l’a poussée à rester quatre ans en couple avec cet homme. « C’est la première fois que je la voyais aussi fière de moi, d’être avec un homme, d’avoir un enfant. Et en fait, ça me confortait dans mon truc de rester dedans […] C’était pas moi » , reconnaît Angie.
Aujourd’hui, plus question pour elle de faire semblant : elle assume sa sexualité au grand jour. Malgré sa décision de faire une croix sur sa relation avec le père de sa fille, elle affirme lui être « reconnaissante« . Une belle leçon de vie.
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