Affaire Grégory : Ce grand regret d’un inspecteur impliqué qui aurait pu bouleverser l’enquête (vidéo)
Le colonel Étienne Sesmat est invité sur le plateau de France 2 le lundi 13 septembre et dévoile son pire regret pendant l’affaire Grégory. Découvrez ses propos dans la vidéo ci-dessous.
>>> À lire aussi : Affaire Grégory : Pourquoi sa tombe est-elle vide depuis 17 ans ?
L’affaire du petit Grégory toujours pas résolue
Qui a tué le petit Grégory Villemin ? 37 ans après les faits, la mort du petit Grégory âgé seulement de 4 ans reste toujours un mystère. L’enfant avait été retrouvé le 16 octobre 1984, ligoté dans la Vologne, une rivière dans les Vosges.
Au fil des années, les enquêteurs n’ont pas abandonné. Plusieurs analyses, avec du matériel moderne, ont été réalisées des années après le meurtre. En effet, dernièrement, le dossier a été relancé afin d’utiliser une nouvelle méthode d’analyse : la stylométrie. Cette méthode pourrait permettre de découvrir qui était le fameux « corbeau » qui harcelait la famille du petit garçon.
Un colonel aux lourds regrets
Le colonel Étienne Sesmat a enquêté sur l’affaire. Il est également l’auteur d’un livre en référence à cette affaire : « Les Deux affaires Grégory » . Il était autrefois co-directeur des investigations sur l’affaire du petit Grégory. Invité sur le plateau de France 2 dans l’émission Ça commence aujourd’hui le 13 septembre, le colonel s’est exprimé sur son plus grand regret.
« Je n’ai qu’un regret moi. Jean-Marie m’avait téléphoné plusieurs fois mais à l’époque on était dans une position très particulière. On était dessaisis, on faisait l’objet de plaintes, la police était là, mettait des écoutes partout » , a-t-il expliqué. Jean-Marie Villemin était le père du petit garçon. Celui-ci, persuadé de la culpabilité de son cousin, Bernard Laroche, l’a assassiné d’un coup de fusil. Il a écopé de 5 ans de prison.
« Je regrette de ne pas avoir suffisamment écouté Jean-Marie »
« Moi je regrette de ne pas avoir suffisamment écouté Jean-Marie » , poursuit le colonel. « Je regrette de ne pas avoir dépassé ça, de ne pas avoir dépassé cette prudence que je me sentais obligé d’avoir pour mesurer dans quel état de détresse il était. Parce qu’il essayait de s’accrocher un peu à tout le monde. Il était en froid avec sa famille, il était vraiment seul » .
Il a fini par conclure : « Je regrette de ne pas avoir été suffisamment près de lui… » . Jean-Marie Villemin et sa femme Christine ont décidé de reconstruire leur vie dans l’Essonne et de jamais cesser de se battre pour leur fils.
>>> À lire aussi : Affaire Grégory : Le corbeau enfin identifié !