Vladimir Poutine : la ministre des Sports tacle le président russe
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Alors que le calendrier des Jeux Olympiques 2024 de Paris vient d’être révélé, la ministre des Sports Amélie Oudéa-castéra répond aux provocations du président russe Vladimir Poutine.
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Vladimir Poutine dénonce des critères de participation aux JO 2024 « humiliants »
Décidément, l’événement de l’année en France inquiète. Les JO 2024 sont loin d’être prêts pour le jour J et, en plus de cela, les prix des transports vont doubler à Paris pour l’occasion.
Comme si cela ne suffisait pas, le président russe Vladimir Poutine a décidé de faire de la provocation en vue des JO de Paris. Que s’est-il passé ?
En fait, dernièrement, le Comité international olympique (CIO) a accepté que la Russie participe aux Jeux Olympiques 2024 à Paris. Toutefois, cette autorisation est sous conditions.
Les sportifs russes pourront participer mais uniquement sous barrière neutre, hors épreuves par équipes. Ils ne doivent pas avoir activement soutenu l’offensive russe en Ukraine. Évidemment, les sportifs doivent aussi se qualifier pour l’événement.
Face à ces conditions, la Russie a dénoncé une « campagne de neutralisation » et des critères « humiliants« du CIO. Des critères qui peuvent jouer en défaveur des meilleurs athlètes russes.
Seuls 11 sportifs sont actuellement éligibles aux critères de participation. À titre de comparaison, une soixantaine d’athlètes ukrainiens sont éligibles.
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Amélie Oudéa-Castéra : « On se moque de ce que pense Poutine »
Face aux accusations, la ministre des Sports française a décidé de répliquer. Elle a notamment assuré qu’aucun athlète russe ne pourra brandir de drapeau sur le terrain.
« Il ne le fera pas, ce ne sera pas possible qu’il arrive sur le ‘field of play’ avec un drapeau » , a-t-elle déclaré. « On se moque de ce que pense Poutine » , a-t-elle aussi ajouté.
« Il y a des règles posées par le CIO, c’est le CIO qui a l’autorité pour décider qui participe, qui ne participe pas » , explique Amélie Oudéa-Castéra sur France 2.
« Il faut poser ce cadre et faire en sorte qu’il soit respecté jusqu’au bout, et tout faire pour que le pouvoir russe n’instrumentalise pas le sport pour sa propre gloire » , a déclaré la ministre.
« Ce sont des messages provocateurs. On l’a aussi entendu parler de ‘discrimination ethnique‘, tout cela est du grand n’importe quoi » , entend-on sur France 2.
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