Un vétéran termine le marathon de Boston à genoux pour ses camarades morts au combat
Pour rien au monde Micah Herndon n’aurait abandonné. Il s’est inscrit au marathon de Boston et s’était juré de passer la ligne d’arrivée coute que coute, en mémoire de ses frères d’armes morts au combat. Ce vétéran de la guerre d’Afghanistan a tout donné pour passer la ligne d’arrivée, même s’il a fallu qu’il termine sa course à genoux. Encouragé par ses amis, il a réussi son hommage, comme vous pouvez le voir dans la vidéo.
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Il voulait terminer le marathon de Boston pour ses camarades morts
Mocah Herndon, originaire de Tallmadge, dans l’Ohio, s’était donné pour défi de courir le célèbre marathon de Boston. Il voulait réussir cette course pour se prouver qu’il était encore capable d’accomplir quelque chose, lui qui est un vétéran de la guerre. Parti au combat en 2010, en Afghanistan, il en est revenu extrêmement traumatisé. Il souffre aujourd’hui de troubles post traumatiques sévères. Malgré ses problèmes personnels, il tente d’aller de l’avant et de continuer à vivre, surtout en l’honneur de ses camarades morts au combat. Il voulait réussir cette course pour Mark Juarez, Matthew Ballard et Ruper Hamer, trois frères d’armes qu’il a vu périr devant lui.
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Il passe la ligne d’arrivée sur les genoux
Ce marathon ne fut pas simple pour cet ancien militaire. Après avoir couru 35 kilomètres, ses jambes ont commencé à flageller et il a perdu l’équilibre. Complètement vidé de son énergie, il était incapable de se remettre debout. Il a donc parcouru une partie des 7 derniers kilomètres de la course sur ses genoux. Ses concurrents l’ont presque tous dépassé, mais lui n’avait qu’un seul objectif, arriver jusqu’à la ligne. Une fois la ligne d’arrivée traversée, une équipe médicale est venue le chercher avec une chaise roulante. « Je cours en leur mémoire », se répétait le soldat dans sa tête durant la course pour se donner les forces d’avancer. « Ils ne sont plus là. Je suis là, je suis valide. Je suis chanceux d’avoir mes membres. Je suis actif. Je trouve la force dans la simple idée de me dire que je peux courir. D’autres n’en sont pas capables ». Il a réalisé un temps de 3 heures et 38 minutes.
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Crédits : Newslfare