Une jeune femme de 22 ans s’effondre et meurt en faisant des squats à la salle
La jeune femme de 22 ans s’est effondrée alors qu’elle faisait des squats à la salle de sport.
Une jeune femme s’effondre à la salle de sport
À seulement 22 ans, Ariatna Lizeth Mata Esparza a eu une fin tragique. Pourtant, sa journée avait bien commencé. Motivée, la jeune mexicaine se rend à la salle de sport pour s’entretenir et rester en bonne santé. Une activité quasi quotidienne dont elle faisait parfois le compte rendu sur les réseaux sociaux.
Tout bascule quand elle commence sa série de squats. Pour ce faire, Ariatna s’arme de poids — elle n’est pas une débutante – et se lance. Une, deux, trois répétitions… La jeune femme ne viendra pas à bout de l’exercice. Puisque quelques minutes plus tard, elle s’effondre sous les regards médusés des autres sportifs. Après un bref instant de sidération, ils se précipitent à ses côtés et contactent les secours.
Ces derniers arrivent dans la foulée, mais ne peuvent que constater le décès d’Ariatna. Mais que s’est-il passé ? Comme dans le cas de Juan Izquierdo, il s’agissait d’une jeune femme sportive et en bonne santé. Rien ne laissait présager qu’elle pourrait mourir sous le coup de l’effort.
Les surprenantes conclusions de l’autopsie
Une autopsie est évidemment réalisée pour obtenir des réponses aux nombreuses questions. Et ses conclusions sont édifiantes. À ce moment-là, Ariatna Lizeth Mata Esparza souffrait d’une anoxémie. Il s’agissait de la réduction drastique de l’oxygène dans le sang. Un phénomène auquel se sont ajoutés une hémorragie cérébrale aiguë non traumatique et une « thromboembolie généralisée ».
Le dernier terme désignant la formation d’un caillot de sang qui obstrue la circulation dans le corps. Autant d’éléments qui n’ont pas épargné la jeune femme qui n’a pas survécu. Forts de ces examens, les médecins ont notamment précisé que l’anoxémie peut être aggravée en cas d’effort ou d’effort accru. Ce qui était le cas d’Ariatna quand elle effectuait ses squats.
Au moment de sa mort, la jeune femme travaillait en crèche et attendait — le jour-même – les résultats d’un examen qui lui aurait permis d’accéder à un nouveau post. Sur les réseaux sociaux, sa mère lui a rendu un dernier hommage : « Ma princesse, ma fille, tu es partie et tu nous as laissé avec des âmes vides et des cœurs brisés. Vole haut mon amour, très haut. Ici-bas, tu étais une lumière qui guidait ceux qui croisaient ton chemin et maintenant, tu es une lumière qui illumine les anges. Je t’aime ma princesse ». La mère de famille est imitée par la directrice du centre de formation, qui a tenu lui faire ses adieux. « Sa vie a été une bénédiction et sa mémoire sera un refuge d’amour et de force », écrit-elle entre autres.