« Quatre heures par jour dans les bassins » : Ce portrait de Léon Marchand à 17 ans qui laissait présager une grande carrière (vidéo)
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À 17 ans, l’athlète Toulousain Léon Marchand se démarquait déjà par ses impressionnantes performances et sa capacité à toujours se dépasser.
Une performance hors du commun
Trois médailles d’or. La performance de Léon Marchand est inouïe. En moins de deux heures, le nageur de 22 ans remporte l’or au 200 m papillon et au 200 m brasse. Un véritable exploit. Dans les tribunes, les spectateurs français n’en reviennent pas. Le jeune homme, lui, ne semble pas réaliser qu’il a marqué l’histoire.
Sa deuxième performance a été possible grâce à un protocole de récupération inédit cité à plusieurs reprises dans la presse. Celui-ci consistait en une « récupération active » faisant baisser son taux de lactate. Car, une importante concentration de lactate signifie que les muscles sont fatigués. « Pour retrouver ses pleines capacités physiques, Léon Marchand va manger des barres, des gels sucrés et surtout nager », explique la Fédération.
Bien que le temps de récupération ait été court, la technique s’avère payante : Léon Marchand remporte la deuxième compétition. Un impressionnant doublé qui ne surprend pas quand on connaît le tempérament du jeune toulousain. À 17 ans déjà, il rêvait déjà de décrocher la lune.
Le portrait d’un futur champion olympique
« À 17 ans à peine, Léon Marchand sait très bien pourquoi il passe quatre heures par jour dans les bassins », rapporte la voix off. Dès son plus jeune âge, le nageur sait qu’il a du potentiel. Il ne lui reste plus qu’à y ajouter une bonne dose de travail pour obtenir le combo parfait et arriver à de spectaculaires performances.
C’est à 9 ans que le jeune Léon dispute et remporte sa première course. Une victoire symbolique qui lui donnera le goût de la compétition.
Fils de l’ancien vice-champion du monde Xavier Marchand, le nageur voue une admiration sans bornes à son père. Une admiration qui ne l’a pas empêché de battre ses records sur quatre nages à seulement 17 ans. « C’était une petite réussite personnelle », confie-t-il. Mais, c’est de bonne guerre. Le père de Léon Marchand est son premier admirateur et ne tarit pas d’éloges sur ce fils, désormais champion olympique, qui fait plus que jamais sa fierté.
