« J’ai senti et vu des choses… » : Une athlète s’indigne de la qualité de l’eau de la Seine
Mercredi 31 juillet 2024 se déroulait l’une des épreuves les plus controversées des Jeux olympiques : le triathlon. En effet, bien que ce sport soit l’un des plus complets et des plus durs, un aspect faisait énormément parler : la natation.
Les épreuves devaient se dérouler dans la Seine et l’une des questions phares concernait la qualité de l’eau. Et d’après une athlète, celle-ci laissait à désirer…
Une baignade dans la Seine qui a tant fait parler
La baignade dans la Seine, longtemps considérée comme impossible en raison de sa pollution est devenue l’un des sujets les plus épineux et commenté des préparatifs des Jeux olympiques de Paris 2024.
La décision d’organiser des épreuves de triathlon dans ce fleuve emblématique a suscité de vives polémiques. Les défenseurs du projet soulignent les investissements massifs dans l’assainissement, y compris la construction d’un immense bassin de rétention à Austerlitz pour limiter la pollution par les eaux pluviales, le tout pour la modique somme de 1,4 million d’euros.
Cependant, certains continuent de pointer du doigt les niveaux élevés de bactéries fécales, notamment E.Coli. Plusieurs personnalités politiques ont décidé de se baigner dans la Seine pour prouver qu’elle était bel et bien saine.
Une athlète balance
Et finalement, le suspens a pris fin ce mercredi 31 juillet 2024. Les épreuves de triathlon ont bien eu lieu dans la Seine et elles se sont même soldées avec une victoire de la Française Cassandre Beaugrand.
Certains ont vécu une course beaucoup plus amère. Cela a été le cas de la belge Jolien Vermeylen qui a vivement critiqué la qualité de l’eau de la Seine après sa participation aux épreuves olympiques. Finissant à la 24e place, elle a exprimé sa frustration, qualifiant de « conneries » les assurances des organisateurs sur la sécurité des athlètes. Elle a rapporté avoir bu beaucoup d’eau pendant la course.
« J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça n’a pas le goût de Coca-Cola ou de Sprite, évidemment. En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser », a dit à nos confrères belges de VTM.
« Nous avions déjà pensé que le jour de la course, l’eau serait miraculeusement bonne, et regardez… Il a plu cette nuit, donc ça ne peut pas être bon. Mais quand même : un miracle. J’ai pris des probiotiques, j’ai bu mon Yakult, je ne pouvais pas faire plus. J’avais l’idée de ne pas boire d’eau, mais oui, c’est raté. Tout comme j’avais l’idée de ne pas tomber mais ça aussi c’est raté ».