JO Paris 2024 : Voici pourquoi certains champions ont des taches rouges sur le corps
Dès le début des JO de Paris 2024, les fans de certains athlètes remarquent des traces bizarres sur leurs corps. Il s’agit de taches rondes de couleur rouge violacée, présentes souvent sur leurs épaules ou leur dos. En réalité, ces marques proviennent d’une méthode ancestrale qui suscite de nombreuses controverses. On vous explique tout !
Des athlètes au corps unique lors des JO de Paris 2024 !
Les taches rouges sur le corps des athlètes ne datent pas d’hier. En effet, on en a déjà vu lors des JO de Rio, en 2016. À l’époque, le footballeur Karim Benzema et le champion de natation Michael Phelps ont adopté cette méthode. D’ailleurs, ce dernier n’hésite pas à vanter ses avantages sur son compte Instagram !
Aujourd’hui, de plus en plus de sportifs de haut niveau pratiquent cette technique ancestrale. D’ailleurs, certains grands noms des JO de Paris 2024 dévoilent des marques similaires sur leurs corps. Il en est ainsi de l’Italien Nicolo Martinenghi, ou de l’Algérien Mourad Kadi.
Mais alors, comment expliquer la popularité de cette technique ? Le règlement des JO de Paris 2024 autorise-t-il ce genre de pratique ? Au vu des apparences, il s’agit d’une méthode tout à fait légale. Sinon, les athlètes n’auraient pas osé dévoiler les marques sur leurs corps ! Il ne reste donc plus qu’à déterminer ses avantages.
Plus de détails sur cette pratique ancestrale !
La technique en question, qui débarque aux JO de Paris 2024, s’appelle le « cupping » ou le « hijama ». Pour faire court, il s’agit d’une méthode de relaxation chinoise qui utilise des ventouses préchauffées. Ces dernières, en refroidissant, aspirent la peau afin de créer une sensation de relaxation accrue.
D’après une clinique experte en la matière : « “Cette force d’aspiration dilate et ouvre de minuscules vaisseaux sanguins » sous la peau et le corps « réalimente les zones traitées avec un flux sanguin plus sain et stimule une guérison correcte et normale au niveau cellulaire“ ». Une méthode que les athlètes des JO de Paris 2024 semblent apprécier !
Cette pratique ancestrale provient de l’Asie, notamment la Chine. Mais les pays du Moyen-Orient l’utilisent également. Parmi ses avantages se trouvent sa capacité à soulager les douleurs. Les champions des JO de Paris 2024 espèrent alors récupérer plus rapidement grâce à cette technique.
Des avis qui divergent en tous points !
En 2016, le représentant des spécialistes en médecine des ventouses Michel Henry évoque son avis au micro du quotidien L’Express. Selon ses dires : « Le cupping, c’est un geste simple qui peut donner des résultats merveilleux ». Il ajoute également : « D’une part, ça a un effet antalgique et d’autre part ça a un effet dopant ».
Bien sûr, quand il est question de dopage, tout le monde pense que c’est interdit. D’autant plus que les organisateurs des JO de Paris 2024 sont très stricts concernant cette question. Néanmoins, Michel Henri déclare que « c’est autorisé, car c’est du dopage physiologique et non chimique ».
De leur côté, les masseurs-kinésithérapeutes de France déclarent : « La pratique des ventouses étant, à ce jour, insuffisamment éprouvée et faisant courir au patient un risque injustifié de lésion (saignement, brûlure etc.), le kinésithérapeute ne peut proposer ce procédé ». Quoi qu’il en soit, la pratique gagne déjà du terrain au sein des athlètes des JO de Paris 2024 !