JO 2024 : Cet athlète vomit « dix fois » après avoir nagé dans la Seine
L’athlète canadien Tyler Mislawchuk a assuré avoir vomi « dix fois » après avoir nagé dans la Seine.
La Seine baignable ?
La Seine baignable ? Il semble que oui. Après plusieurs jours d’incertitude, les épreuves de triathlon se sont tenues dans la Seine, comme prévu. Une décision qui n’a pas manqué de surprendre, d’autant que la qualité du fleuve parisien questionnait encore quelques jours auparavant.
En effet, les entraînements de dimanche et lundi n’ont pas pu s’y tenir en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale en fin de semaine. Une pluie qui, si elle a apporté un « je ne sais quoi » à la cérémonie d’ouverture, a contribué à faire chuter la qualité de l’eau.
Face à ces incertitudes constantes des autorités autour de la qualité de Seine, les interrogations sont nombreuses. Pour cause, comme le révélait la presse il y a peu : 1,4 million d’euros ont été investis dans l’opération de dépollution du fleuve… Mais alors pourquoi sa qualité continue-t-elle de varier au gré des jours ?
Un athlète mal en point durant le triathlon
Mettant fin aux interrogations de la presse et des spectateurs, le comité olympique annonce une bonne nouvelle. Les épreuves de triathlon se tiendront dans la Seine. Une nouvelle qui ne manque pas de réjouir les athlètes. Après tout, ils ont fait le déplacement pour concourir. Certains spectateurs restent dubitatifs.
Ainsi, sous un soleil de plomb et avec un mercure atteignant les 30°, les athlètes se lancent dans la compétition. Déterminés, ils plongent dans la Seine, parcourent 1,5 km à la nage, puis 40 km de vélo et enfin 10 km de course.
Seulement, alors que les inquiétudes diminuent autour de la qualité de l’eau, les déclarations d’un athlète canadien relancent le débat. Il s’agit de celles de Tyler Mislawchuk, qui a fini 9ᵉ en 1 h, 39 mins et 41s. « Je ne suis pas venu figurer dans le top 10, mais j’ai donné tout ce que j’avais. J’y suis allé à fond. Je n’ai aucun regret », a-t-il déclaré. Ce, après avoir été vu en train de vomir son repas. Interrogé sur son état, l’athlète a confié aux médias canadiens avoir « vomi dix fois » après avoir nagé dans la Seine.
Un état que certains attribuent à la qualité de l’eau, mais qui pourrait également être la conséquence du stress ou des fortes chaleurs.