Les chambres des athlètes pour les JO font polémique
Depuis quelque temps, l’actualité qui entoure ces Jeux Olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris est un peu mouvementée. Mais aujourd’hui, ce sont les lits et les chambres des athlètes qui font grand bruit sur les réseaux sociaux.
Un air de déjà-vu
En effet, il y a quatre ans, lors des JO de Tokyo, les sommiers des lits des athlètes étaient fabriqués en carton.
Car organiser les Jeux Olympiques les plus écolos de l’histoire, voilà quelle était la promesse de Tokyo.
En effet, un pari réussi puisqu’il y a eu extrêmement peu de plaintes à propos du confort de la part des athlètes. La partie écologique a aussi été réussie parce que 99% des lits ont par la suite été réutilisés après les Jeux.
Pour les Jeux Olympiques de Paris, l’amélioration prévue par la société Airweave est un matelas à densité variable pour assurer un confort optimale pour les athlètes, en plus d’une construction du lit très simple et rapide.
« Quand Paris 2024 nous a choisis, ils nous ont demandé de trouver des solutions durables et de faire en sorte qu’une partie de la production soit réalisée en France« , raconte Motokuni Takaoka, le président-directeur général d’Airweave chez nos confrères du Parisien
Sommeil comme maitre mot de ses nouveaux lits
Ces nouveaux lits, composés à partir de fibres de résine, sont produits en France, il y a quatre usines en France qui vont s’atteler à la préparation de ces lits.
14 250, c’est le nombre attendu de lits, pesant 25 kg chacun livré comme un kit IKEA que les athlètes devront assembler eux-mêmes.
Dans chaque kit, 36 éléments livrés à plat, qui seront ensuite pliés au moment du montage. Une préparation qui s’effectue à l’usine de Bray-en-Val dans le Loiret.
Chaque matelas se compose de trois blocs, chacun avec son niveau densité, facilement modulables grâce à une fermeture avec un zip. Motokuni Takaoka, le DG d’Airweave, en est persuadé : « Le sommeil est une des composantes de la performance« .
Durant les Jeux Olympiques, Airweave aidera, via un logiciel, les athlètes à choisir le niveau de fermeté (souple, modéré, ferme ou extraferme) de leur matelas en fonction de leur morphologie.