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Un Français reste coincé 16 heures sous un bateau, la scène est hallucinante ! (Vidéo)

Publié par Felix Mouraille le 13 Août 2022 à 9:43
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Le skipper Laurent Camprubi a été secouru au large des côtes du nord de l’Espagne. Le Français a passé 16 heures sous la coque de son bateau avec seulement 30 centimètres de poche d’air.

« Un sauvetage à la limite de l’impossible » , décrit le service espagnol de secours en mer « Salvamento Maritimo » en parlant du sauvetage de Laurent Camprubi ce mardi 9 août dans l’océan Atlantique. Le bateau de ce skipper a chaviré alors qu’il réalisait les qualifications pour la Route du Rhum 2022.

« En quelques secondes, je me suis retrouvé à l’envers »

Ce Français de 62 ans se situait à 22 kilomètres des côtes lorsqu’il a déclenché sa balise de détresse lundi à 20h30. Après un choc, son bateau commence à couler. Sûrement le pire moment de sa vie, il s’est confié sur le déroulé des événements à l’AFP.

La mer était agitée, difficile, avec un vent d’une trentaine de noeuds, mais le bateau marchait bien. J’étais au repos dans le cockpit quand j’ai tapé violemment sur l’eau : le bateau a commencé à s’incliner et j’ai compris que j’avais perdu la quille.

Finalement il se retrouve à l’envers et explique s’être « mis dans un coin, accroupi » . Laurent Camprubi avait conscience que ces « heures étaient comptées » surtout que la zone en sécurité « diminuait petit à petit » . Vers 23 heures, les secours espagnols parviennent à localiser le bateau.

Malgré les secours, le skipper reste coincé toute la nuit sous le bateau

Un hélicoptère dépose les secouristes sur le bateau. Mais ils s’aperçoivent « qu’il y a une personne coincée à l’intérieur » Les secouristes rapportent que c’est à ce moment-là que le stress est « monté en flèche«  . Dans un premier temps, il décide d’installer des bouées autour du bateau pour éviter qu’il coule.

Ensuite, les sauveteurs ont travaillé toute la nuit pour sécuriser les lieux. Le lendemain, les plongeurs se lancent et aperçoivent une botte rouge. Les sauveteurs racontent avoir touché la chaussure « et le pied s’est retiré instantanément » . Presque sauvé, Laurent Camprubi a pris une grande respiration avant de sortir du navire. « Il y avait deux mètres à faire pour passer sous la porte, puis quatre pour sortir du cockpit » .

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