Football : Pourquoi les anglaises ne veulent plus jouer en short blanc ?
Malgré leur victoire contre l’Autriche (1-0) en ouverture de l’Euro, les joueuses anglaises demandent du changement à leur fédération. Les Lionesses souhaitent ne plus jouer en blanc. Mais pourquoi ?
Les sélections sportives anglaises sont connues pour leurs tenues blanches. Que ça soit à Wimbledon, au rugby ou au football, la couleur qui prime c’est le blanc au même titre que le bleu pour l’Équipe de France. Mais le blanc possède des défauts que le bleu n’a pas. Il laisse apparaître les taches !
« J’espère qu’ils vont changer cela »
Après la fin de la rencontre contre l’Autriche, Les Lionesses ont fait une demande spéciale pour leur ensemble. En effet, les joueuses ne veulent plus porter de short blanc. Elles redoutent l’apparition de taches visibles à cause de leurs règles.
Dans le Telegraph, l’unique buteuse du match, Beth Mead, interpelle leur équipementier Nike. « Nous en avons discuté en équipe et on a fait part de cela à Nike.{…} J’espère qu’ils vont changer cela. C’est plaisant d’avoir une tenue toute blanche, mais parfois ce n’est pas pratique en période de règles. »
Exclusive: England women are looking into the possibility of wearing different coloured shorts due to concerns about having to wear white on their periods. A colour change could be coming next year. « It’s something we’ve fed back to Nike, » says Beth Mead. https://t.co/aS8XQnJmVJ
— Fiona Tomas (@fi_tomas_) July 7, 2022
Mais ce n’est pas la première fois que des joueuses professionnelles parlent de ce sujet. En effet, l’ensemble sportif blanc a déjà posé problème sur un gazon anglais, mais cette fois-ci, c’est à Wimbledon. La joueuse Alicia Barnett a même évoqué le sujet récemment dans le tournoi de tennis où le tradition est d’être vêtue de blanc. « Je pense que certaines traditions pourraient être changées {…} Je pense qu’avoir cette discussion est tout simplement incroyable, que les gens en parlent maintenant. »
Les mensurations dans le sport : la parole se libère
Les mensurations restent un sujet tabou dans le sport et plus généralement dans la société. Mais quand une joueuse comme Beth Mead prend la parole sur le sujet, les lignes peuvent bouger. Le mois dernier à Roland-Garros, une des joueuses abordaient déjà le sujet des règles douloureuses.
Les langues se sont aussi déliées sur le sujet lors des Jeux olympiques de Rio en 2016. La nageuse chinoise Fu Yuanhui, avait elle aussi évoqué ses règles en parlant de ses performances lors d’une épreuve de 4×100 mètres avec ses coéquipières. Un sujet encore sensible mais qui devient de moins en moins tabou.
Throwback to this iconic moment at the 2016 Olympic Games, when Bronze medal swimmer Fu Yuanhui smashed taboos by talking openly about her period. pic.twitter.com/0h6zOgFDHI
— Clue (@clue) July 29, 2021