Une escrimeuse américaine qui a refusé de se mesurer à un athlète transgenre a été disqualifiée du tournoi
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Un fait divers survenu aux États-Unis a ravivé le débat sur le wokisme et la participation des transgenres dans des compétitions sportives. Une escrimeuse a protesté contre la participation d’une personne trans en posant son genou à terre. Résultat ? Elle se fait exclure du tournoi !
L’escrimeuse ne veut rien entendre !
La vidéo de Stephanie Turner, une escrimeuse américaine qui a protesté contre l’identité de son adversaire, a récemment fait un énorme buzz. Dans la séquence, on voit que la jeune femme enlève son masque, pose son arme et son genou à terre. Malgré les tentatives de son adversaire et du juge de la persuader à continuer, elle ne bouge pas !
L’escrimeuse déclare au juge : « Je suis désolée, je ne peux pas faire ça. Je suis une femme, et cette personne est un homme. Ce tournoi est réservé aux femmes, et je refuse de l’affronter ». Voilà pourquoi elle a écopé d’un carton noir. Cela signifie qu’elle ne peut plus poursuivre le tournoi, même si d’autres duels l’attendent !
Comme on peut s’en douter, cette vidéo a fait beaucoup de bruit au sein du grand public. Certains condamnent le geste de Stephanie Turner. D’autres disent que son adversaire Redmond Sullivan n’aurait pas dû participer à la compétition. Cette dernière a terminé 24e sur 39 participants !
Des règles très strictes venant des organisateurs !
L’escrimeuse était en parfaite connaissance de cause des conséquences de son geste. En effet, USA Fencing, l’organisateur du tournoi a déjà explicité les règles de la compétition. La disqualification de Stephanie Lauren vient du fait qu’elle a refusé de combattre un « adversaire éligible ». En aucun cas, cela ne constituait « une déclaration personnelle ».
Malgré la protestation de l’escrimeuse, USA Fencing campe dans ses positions d’inclure les personnes transgenres dans leurs compétitions. Cette organisation déclare : « Nous comprenons que la conversation sur l’équité et l’inclusion concernant la participation des transgenres dans le sport évolue ».
Elle ajoute aussi qu’elle « pèchera toujours du côté de l’inclusion, et nous nous engageons à modifier la politique à mesure que des recherches plus pertinentes fondées sur des preuves émergent, ou que des changements de politique entrent en vigueur dans le mouvement olympique et paralympique au sens large ».
L’escrimeuse parle de son combat personnel !
Quelques jours après l’incident, l’escrimeuse se confie finalement sur ce qu’elle pense de la transidentité. Ce n’est pas la première fois qu’elle mène son combat actuel. Elle n’aurait pas participé si elle avait su que Redmond Sullivan était transgenre !
Au micro d’ABC News, l’escrimeuse déclare : « En tant que femme pratiquant l’escrime dans un tournoi féminin, je ne crois pas que les hommes devraient faire de l’escrime dans ma catégorie. Je n’ai su que M. Sullivan était inscrit que la veille du tournoi. J’ai prié à ce sujet et j’ai décidé que si M. Sullivan et moi devions nous rencontrer face à face, alors je protesterais pacifiquement en mettant un genou à terre ».
Elle ajoute aussi : « Je veux remercier Dieu de m’avoir fait confiance dans cette mission de me battre pour des sports exclusivement féminins et de m’avoir mise dans un endroit pour protester efficacement ».
