Coups, morsures, griffures : Joueurs du XV de France accusés de v*ol, des nouvelles révélations font froid dans le dos
Alors qu’Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été transférés à Mendoza pour assister à leur « audience de mise en accusation », de nouveaux éléments sont portés à notre connaissance.
Deux joeurs du XV de France accusés de v*ol en Argentine
Les noms de deux joueurs du XV de France font la Une de l’actualité. La raison ? Oscar Jegou (21 ans) et Hugo Auradou (20 ans) sont accusés de v*ol. Des faits qui se seraient déroulés en Argentine, dans la province de Mendoza, à la frontière avec le Chili.
Les deux hommes viennent alors de disputer un match contre les Pumas argentins.
À l’issue de cette journée, ils se rendent « dans une boîte de nuit de Mendoza », relate l’avocate de la plaignante, Me Natacha Romano. Et dans un établissement nommé le Diplomatic, le plus jeune des deux joueurs rencontre une jeune femme. Ils se rapprochent et cette dernière rentre avec lui à l’hôtel. Seulement, une fois là-bas, l’ambiance change du tout au tout.
La jeune femme raconte qu’Hugo Auradou « l’attrape immédiatement, la jette sur le lit, commence à la déshabiller et se met à la frapper sauvagement ». « Une fois qu’elle ne peut plus se défendre, qu’elle n’a plus aucune chance de s’échapper, elle est agressée se*uellement par cette première personne ». Mais le calvaire ne s’arrête pas là. Car, une heure plus tard, Oscar Jegou fait son entrée dans la chambre d’hôtel. Très vite, celui-ci « commence sauvagement à commettre les mêmes actes de violence se*uelle », rapporte encore l’avocate.
Ces nouveaux éléments qui inquiètent
S’ils reconnaissent avoir eu « une relation se*uelle » avec la plaignante, les deux hommes nient fermement toute violence. Arrêtés lundi et détenus dans les locaux de la police fédérale de Buenos Aires, les deux joueurs ont été transférés à Mendoza ce 11 juillet. Là-bas, ils assisteront à leur audience de mise en accusation devant la procureure, Cecilia Bignert.
Très récemment, de nouveaux éléments ont été portés à la connaissance des internautes. Dans les médias, l’avocate de la plaignante donne de sordides détails. Ainsi, on apprend l’existence d’« un hématome au niveau de l’œil qui serait dû à un coup de poing, des traces de coups au visage, au menton, sur la poitrine, les fesses, le dos, des traces de morsures, de griffures, des coups au niveau des jambes ». Elle ajoute : « Plus de huit prélèvements ont été effectués pour déterminer s’il y a abus se*uel par pénétration ».
Si les joueurs sont reconnus coupables, que risquent-ils ? Dans ses colonnes, Ouest France rapporte que les peines encourues dans les cas d’agressions se*uelles vont de six à quinze ans. Toutefois, dans cette affaire, il y a une circonstance aggravante : les faits se seraient déroulés en réunion. Dans ce cas, les peines encourues vont de huit à vingt ans de prison. Affaire à suivre.