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Cette championne olympique cachait qu’elle était un homme biologique, un test médical vient de le prouver

Publié par Jeanne le 03 Juin 2025 à 18:28

C’est un sujet qui fait énormément parler depuis les Jeux olympiques de Paris 2024. Et le sujet vient d’être remis sur la table.

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Il y a quelques jours, un nouveau test biologique a relancé le débat concernant le genre de la boxeuse Imane Khelif.

boxe genre iman khelif test relanceee - copie
©DR
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Polémique autour de la boxeuse Imane Khelif

Imane Khelif, championne olympique algérienne des -66 kg à Paris 2024, se retrouve de nouveau dans la tourmente.

Un document médical de 2023, dévoilé par le journaliste Alan Abrahamson sur le site 3 Wire Sports, affirme qu’elle possèderait un « caryotype masculin », c’est-à-dire des chromosomes XY, et non XX.

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Ce rapport, établi lors des Mondiaux à New Delhi, avait conduit à sa disqualification par l’IBA.

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©DR

Mais le Comité international olympique (CIO), en rupture avec cette instance, avait permis à Imane Khelif de participer aux Jeux olympiques, et dénonce des tests « non légitimes », menés de façon « ponctuelle » et « ad hoc ».

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Depuis, la boxeuse fait face à une véritable campagne ciblée, accusée à tort d’être un homme combattant chez les femmes, souvent relayée par des figures politiques très conservatrices.

Le débat est relancé

Vendredi 30 mai 2025, la toute jeune fédération World Boxing, désormais en charge de la boxe olympique, a imposé des tests de genre obligatoires pour tous les athlètes majeurs.

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Concrètement, les boxeurs devront prouver leur sexe chromosomique via un test PCR, destiné à détecter le gène SRY, indicateur du chromosome Y.

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©DR

Imane Khelif a été informée qu’elle devra s’y soumettre si elle veut concourir à la Box Cup d’Eindhoven en juin, ou à tout autre événement estampillé World Boxing.

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Officiellement, cette règle vise à garantir « la sécurité et l’équité » des compétitions. Mais pour beaucoup, le timing de cette annonce, couplé à la fuite du rapport médical, sent la manœuvre.

À 26 ans, la championne algérienne ne baisse pas les bras et vise déjà les JO de Los Angeles 2028.

Pour y arriver, elle devra franchir une nouvelle épreuve hors du ring : prouver, une fois encore, qu’elle a bien sa place dans la catégorie féminine.

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