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La boxeuse algérienne Imane Khelif accusée d’être un homme : son adversaire Angela Carini jette l’éponge après une minute…

Publié par Killian Ravon le 02 Août 2024 à 12:00
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Angela Carini a fait parler d’elle aux Jeux olympiques de Paris 2024 en quittant le ring après moins d’une minute de combat contre Imane Khelif. Mais ce n’est pas juste sa défaite qui a captivé les médias.

C’est aussi la controverse autour des taux de testostérone de Khelif, déjà au centre des débats lors des championnats du monde de boxe amateurs en 2023. Cette situation a suscité des réactions vives, notamment de la part de la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Que cache réellement cette affaire ? Une analyse s’impose.

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Angela Carini, un abandon qui interpelle

L’affrontement opposant Angela Carini à Imane Khelif a pris une allure inattendue. L’Italienne a décidé d’abandonner après moins d’une minute. Un direct au visage de Khelif a suffi pour que Carini, visiblement ébranlée, se retourne vers son coin. Elle a préféré arrêter la lutte. Cette décision a laissé perplexes de nombreux spectateurs et a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.

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La vidéo du jour

Interrogée par les médias italiens, Carini a affirmé : « Je suis montée sur le ring pour combattre. Je ne me suis pas rendue, mais un coup de poing m’a fait trop mal et j’ai dit que ça suffit ». Sa déclaration traduit la douleur physique ressentie et un sentiment d’impuissance face à une adversaire contestée.

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Les accusations de Giorgia Meloni, un combat inégal

La réaction politique ne s’est pas fait attendre. Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a exprimé son mécontentement envers le Comité international olympique (CIO). Elle a dénoncé « un combat qui n’était pas sur un pied d’égalité ». Meloni a souligné que Khelif avait été écartée des championnats du monde en raison de ses taux de testostérone élevés.

Meloni a déclaré sur les réseaux sociaux : « Je pense que les athlètes qui ont des caractéristiques génétiques masculines ne devraient pas être admis aux compétitions féminines ». Cette prise de position reflète une opinion partagée par une partie du public, qui estime que la présence de Khelif crée un déséquilibre dans le tournoi. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres italien, a également critiqué la participation de Khelif aux JO. Il a rappelé son exclusion des mondiaux de boxe pour des raisons similaires.

Le flou autour des tests de testostérone, une transparence remise en question

Le CIO soutient les boxeuses qualifiées pour les JO. Il a précisé que toutes les compétitrices respectaient les règles d’éligibilité. Cependant, des questions persistent concernant la fiabilité des examens de testostérone. Le porte-parole du CIO a admis que « L’analyse de testostérone n’est pas un test parfait ». De nombreuses filles peuvent avoir des taux de testostérone égaux à ceux des hommes, tout en ayant des chromosomes XY.

Cette déclaration soulève des interrogations sur la justesse des critères d’éligibilité. La manière dont ces tests sont utilisés pour décider de la participation des athlètes est aussi en question. Imane Khelif est née femme et se considère comme telle, bien qu’elle présente des caractéristiques génétiques intersexuées. Cette situation complexe, souvent mal comprise, alimente les débats sur l’équité dans le sport féminin.

L’IBA et le CIO, un manque de transparence qui alimente les tensions

Le manque de transparence de l’International Boxing Association (IBA) dans la gestion des cas de testostérone élevée a exacerbé la situation. L’IBA n’a pas fourni de résultats clairs et détaillés de leurs tests, laissant place à des spéculations et des accusations. Ce manque de communication est particulièrement troublant, surtout lorsque l’on sait que Khelif a participé aux Jeux olympiques de Tokyo sans que sa présence ne suscite pas de telles controverses.

En 2021, Imane Khelif a combattu aux JO de Tokyo sans que le sujet de ses taux de testostérone ne fasse pas la une. L’absence de polémique à l’époque contraste fortement avec la situation actuelle. Cela soulève des questions sur l’évolution des critères et des tests appliqués par l’IBA et le CIO. Pourquoi une athlète peut-elle être considérée éligible à un moment et pas à un autre ? Cette incohérence a alimenté les critiques et les doutes sur la gestion de ces cas.

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Vers une révision des critères d’éligibilité

La participation de Khelif aux Jeux olympiques soulève des questions importantes sur les critères d’éligibilité des athlètes féminines. L’évolution des règles et des tests appliqués par l’IBA et le CIO semble nécessaire pour éviter des situations similaires à l’avenir. La transparence et la cohérence des procédures sont essentielles pour garantir une compétition juste. La discussion sur l’inclusivité et l’égalité dans le sport est loin d’être terminée. Des solutions pertinentes et claires sont attendues par les athlètes et le public.

L’abandon d’Angela Carini face à Imane Khelif aux Jeux olympiques de Paris 2024 n’est pas seulement un évènement sportif, c’est aussi le reflet d’un débat plus large sur l’intégrité dans le sport féminin. Les déclarations de Giorgia Meloni et de Matteo Salvini montrent à quel point cette question est sensible et divisée. Le manque d’honnêteté de l’IBA et les controverses autour des tests de testostérone ne font qu’amplifier les tensions.

Alors que les Jeux olympiques se poursuivent, des réponses claires et des règles équitables sont nécessaires pour éviter de telles polémiques à l’avenir. Les athlètes, les fédérations et le public attendent des solutions justes et transparentes.

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