Viols filmés, barbarie, torture… Quatre hommes placés en détention en Gironde pour avoir commis les pires atrocités envers une femme
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Cette histoire a de nouveau ébranlé la France toute entière. Quatre hommes auraient commis des actes monstrueux avec les compagnes et ex-compagnes de l’un d’eux. Pire, ils auraient filmé et publié tous leurs agissements afin de satisfaire des envies encore plus ignobles. Découvrez tous les détails dans cet article !
Des soirées libertines d’un tout autre niveau !
La première victime, dont l’identité reste secrète, a traversé cet enfer pendant trois ans d’affilée, de 2020 à 2023. Son partenaire d’antan, un dénommé Christophe B., l’emmenait passer des soirées libertines avec d’autres hommes. Là, elle subit un viol collectif alors que son compagnon filme toute la scène !
Dans la maison du principal suspect, dans des clubs et même en plein air, on dirait que ses bourreaux ont l’habitude de ces soirées libertines. D’après le procureur de la République de Bordeaux : « Elle décrit une stratégie d’emprise, adoptée par son compagnon, qui lui avait permis de lui imposer plusieurs viols collectifs, filmés ».
Quatre autres femmes ont ensuite porté plainte contre le même homme. Elles décrivent des scènes horribles, de la torture impliquant des objets et des animaux, et des insultes inscrites au marqueur sur leur peau. Ce qui a permis de déterminer que ces actes barbares durent depuis 2011 !
« L’audition, très difficile, de quatre autres compagnes successives de cet homme leur permettait de révéler des scènes comparables à celles décrites par la première plaignante », précise Renaud Gaudeul.
Les quatre hommes ont tout publié sur la Toile !
En juillet 2024, les autorités bordelaises interpellent le principal suspect. Toujours d’après le procureur : « S’il ne contestait pas l’existence de ces relations sexuelles entre ses compagnes successives et des groupes d’hommes, dont lui-même, il affirmait qu’elles avaient toujours été consenties par ses compagnes successives ».
Les enquêteurs ont alors commencé à traquer les autres participants aux soirées libertines. Grâce aux vidéos trouvées dans le domicile du suspect, ils ont pu identifier trois autres hommes, de 40 à 57 ans. Des membres de clubs libertins de la métropole pourraient également avoir participé aux rituels. D’autres auraient découvert les vidéos, mais n’ont rien dit !
« Si l’un de ces hommes a fini par admettre qu’il avait conscience de l’absence de consentement de sa partenaire féminine, les autres affirmaient le contraire », dit le procureur Renaud Gaudeul. Mais le parquet n’est pas de cet avis. Les hurlements dans les vidéos ont permis de déduire l’absence de consentement des victimes !
Ce qui n’est pas l’avis de Me Julien Plouton, l’avocat du principal suspect. « Il se perçoit comme quelqu’un qui n’a pas de problématique particulière de violence avec les femmes et qui reconnaît des pratiques, mais indique qu’elles s’inscrivent dans le cadre de pratiques libertines, librement consenties », dit-il.
Comment vont-ils se défendre ?
Comme on peut s’en douter, le principal auteur des sévices affirme qu’il n’a rien fait de mal. D’après son avocat : « Je ne pense pas que dans un dossier comme celui-ci, on puisse se contenter de rester sur une enquête qui se focalise sur mon client et les personnes qui, à ce jour, ont été mises en examen à ses côtés ».
Deux juges d’instruction s’occupent des investigations nécessaires pour élucider cette affaire. Ils ont déjà saisi un bien appartenant à Christophe B. Si leur enquête aboutit, alors ces hommes risquent la réclusion à perpétuité !
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