Reconfinement en mars ? Cette donnée qui pourrait tout faire basculer !
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Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, estime que la progression du variant anglais fait qu’il sera majoritaire d’ici trois semaines. Doit-on craindre un reconfinement à cette période ?
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Le variant anglais va dicter la marche à suivre
Le variant anglais a été détecté dans l’Hexagone en décembre dernier. Aujourd’hui, cette nouvelle souche se diffuse rapidement. Selon les experts, le variant serait 50 à 60 % plus transmissible que le virus de 2020. Il représente 14% des cas positifs en France et pourrait devenir « majoritaire » d’ici quelques semaines. L’inquiétude monte alors que la France se trouve déjà sur un plateau ascendant.
Le variant est donc le paramètre inéluctable des décisions qui seront prises au cours des prochaines semaines, estime le professeur Arnaud Fontanet. Invité sur le plateau de BFMTV, l’épidémiologiste membre du Conseil scientifique, prévoit « deux mois » difficiles à vivre, mars et avril, pour lesquels l’évolution de ce variant va être déterminant. Jusqu’à présent, le gouvernement a fait le choix d‘éviter de confiner une nouvelle fois les Français.
Éviter un reconfinement, pour l’instant
L’exécutif souhaite voir les effets des mesures mises en place qui s’ajoute à la généralisation du couvre feu à 18h sur l’ensemble du territoire. Arnaud Fontanetestime de son côté que cette décision pourrait entraîner une dégradation de la situation.
Selon le professeur, un nouveau confinement aurait permis de « soulager les hôpitaux et de reprendre le contrôle de l’épidémie« , mais « le coût économique, social et scolaire aurait été très élevé » .
« Du coup, le gouvernement a choisi de laisser une dernière chance au non-reconfinement, au risque de voir la situation sanitaire se dégrader encore et d’être contraint plus tardivement au reconfinement » , estime Arnaud Fontanet.
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