Il récupère un pass sanitaire de « façon frauduleuse » : Son stratagème bien rodé
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Un homme de 44 ans s’est rendu au centre de vaccination du Stade de France puis à simuler un malaise. Il a été arrêté et condamné pour avoir récupéré un « pass sanitaire de façon frauduleuse« .
Un pass sanitaire récupéré de façon frauduleuse
Les faits se sont déroulés le 31 juillet dernier. Un homme de 44 ans a été arrêté puis condamné à 4 mois de prison ferme pour avoir « trompé le centre de vaccination du Stade de France » , à Saint-Denis. Son objectif était de récupérer un « pass sanitaire de façon frauduleuse » . En plus de sa peine de prison, il a également écopé d’une amende de 1000 euros, a confirmé le parquet de Bobigny, ce mercredi.
Selon les informations du journal Le Parisien, l’habitant de Saint-Denis a pris rendez-vous le 28 juillet, grâce à Doctolib – plateforme utilisée notamment pour les prises de rendez-vous afin de se faire vacciner -. Arrivé le jour J, l’homme se rend au Stade de France : une fois enregistré, il explique aux soignants qu’il « se sent mal » , pour ensuite faire un début de malaise dans la file d’attente.
Avant de recevoir la dose de vaccin, il a alors affirmé qu’il préférait rentrer chez lui, et revenir sur place demain, une fois qu’il serait reposé, « afin d’éviter de reprendre un rendez-vous » .
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Un stratagème bien rodé
Le lendemain, l’homme se rend à nouveau au centre de vaccination, afin d’expliquer qu’il a « oublié de récupérer son certificat de vaccination de la veille » . L’agent se rend compte qu’il a bien été enregistré comme présent, alors il lui délivre sa fiche.
Quelques heures plus tard, seulement, le centre de vaccination se rend compte, à l’aide du décalage dans les registres entre le nombre de personnes enregistrées la veille et celle réellement vaccinées.
La police a donc procédé à l’interpellation de l’homme, le 29 juillet. Très rapidement, il a reconnu les faits, lors de sa garde à vue. Il a même avoué avoir incité des membres de sa famille à utiliser la même stratégie. Après avoir plaidé coupable, le quadragénaire a été présenté à un procureur dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.Il reste tout de même libre, et sera présenté à un juge d’application des peines.
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