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Une enseignante de maternelle renvoyée après la divulgation de son compte OnlyFans

Publié par Elodie GD le 27 Avr 2025 à 4:14

La diffusion de ses photos suggestives par un parent d’élève a entraîné le licenciement quasi immédiat d’Elena Maraga.

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Une enseignante repérée sur OnlyFans : les parents montent au créneau

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Des employeurs en désaccord avec son passe-temps. L’histoire commence en Italie, lorsqu’une mère de famille surprend son mari en train de scruter des photos suggestives. Surprise, elle l’est d’autant plus quand elle identifie la jeune femme que son époux lorgne avec envie. En effet, il s’agit de la maîtresse de maternelle de leur enfant !

Une enseignante de maternelle licenciée à cause de son compte OF

Bien décidée à la faire renvoyer, la mère s’empresse de faire circuler la nouvelle. Se créent alors deux groupes de parents : ceux qui réclament son licenciement et ceux qui la défendent contre vents et marées. Il faut dire que la multiplication des comptes Mym et OnlyFans déchaînent les passions et posent de sérieuses questions de déontologie : l’existence de tels contenus empêche-t-elle l’exercice de certains métiers ? Ce, notamment lorsqu’il s’agit de milieux très spécifiques, comme les établissements catholiques ?

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Malgré les lettres de parents défendant la jeune femme et les alertes des syndicats, la direction tranche en faveur du premier groupe. L’enseignante de 29 ans est ainsi licenciée après avoir refusé de supprimer ses comptes sur les plateformes pour adultes.

« Licenciée pour comportement inapproprié »

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Interrogée par le média A2, la jeune femme revient sur le déroulé exact des événements. « Le père d’un de mes élèves a acheté mes photos et les a distribuées au groupe de football. Puis sa femme l’a découvert », rapporte-t-elle. La jeune enseignante de se justifier : « Je m’aime bien, j’ai transformé ma passion pour mon corps en source de revenus. Je ne comprends pas quel est le problème. Vivre avec 1 200 euros par mois, c’est fatiguant, c’est pour ça que je l’ai ouvert« .

Des motivations à la fois esthétiques et financières qui n’auront pas su adoucir le cœur de ses supérieurs. Ces derniers se sont d’ailleurs bien gardés de la recevoir après les faits, privilégiant la correspondance par courrier et par e-mails. « Ils m’ont envoyé une lettre disant que j’étais licenciée pour comportement inapproprié parce que la relation de confiance a été endommagée. Je trouve cela 100 % injuste« .

Elle ajoute : « Prendre des photos compromettantes n’a jamais compromis mon professionnalisme au travail. […] Je suis surprise qu’une école catholique qui prêche la morale traite un employé de cette façon ». L’Éducation nationale italienne semble d’ailleurs pencher dans le sens de l’école d’Elena et a indiqué son intention d’élaborer un nouveau code d’éthique pour empêcher les enseignants d’apparaître sur des sites pour adultes. En attendant, la jeune femme espère retrouver un emploi d’institutrice : « J’adore être institutrice en maternelle, c’est ma vocation depuis que je suis enfant ».

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