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Plus d’un recruteur sur deux a déjà refoulé une candidature à cause des fautes d’orthographe

Publié par Maxime le 20 Fév 2019 à 16:25
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« Pourquoi l’orthographe nous rend fous » s’interrogeait l’Obs dans son édition papier du 17 février 2016. Le magazine consacrait alors un dossier de plusieurs pages sur la question. On apprenait notamment que 90% des Français interrogés déclaraient avoir un bon niveau d’orthographe. 37% des sondés avouaient avoir été en difficulté sur ce point durant leur scolarité tandis que 16% affirmaient pâtir de leurs lacunes dans ce domaine dans leurs recherches d’emploi. Et pour cause, une enquête publiée lundi dernier dans les colonnes du Parisien, stipule que plus d’un recruteur sur deux (52%) a déjà écarté une candidature à cause des fautes d’orthographe.

La vidéo du jour

 

Des lettres de motivation et CV à la poubelle à cause des fautes d’orthographe

Le monde du travail est impitoyable et les recruteurs ne plaisantent pas avec l’orthographe. Plus d’un DRH sur deux confie ainsi avoir déjà balayé une candidature truffée de fautes. Un mauvais accord, une erreur de conjugaison, un mot mal orthographié et CV et lettre de motivation finissent à la poubelle. Ces observations ne se limitent d’ailleurs pas à ces deux documents. « Lors de la phase de recrutement, si le candidat a un blog ou un compte Instagram, on repère s’il fait ou non des fautes » confie Nadia Bouya, responsable de marque chez Aliscom, dans l’enquête publiée par le Parisien.

Orthographe écriture

 

Une mauvaise orthographe des salariés peut nuire à l’image de l’entreprise

Travaillée depuis l’enfance avec les dictées dans les écoles primaires, l’orthographe est primordiale pour les 200 recruteurs approchés pour cette enquête. Ils sont ainsi 99% à estimer que bien s’exprimer à l’écrit est important. De plus, 92% jugent qu’un faible niveau de français à l’écrit chez les salariés peut nuire à l’image de l’entreprise. Ces lacunes seraient d’ailleurs plus importantes dans les corps de métiers scientifiques, les ingénieurs notamment, qui délaissent quelque peu la pratique du français au profit d’autres matières (Mathématiques, SVT, Physique-Chimie,…)

 

 

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