Syndrome de Gilles de la Tourette : des personnes ont été « contaminées » après avoir visionné des vidéos YouTube
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En Allemagne, une cinquantaine de personnes ont développé des symptômes proches de ceux du syndrome Gilles de la Tourette. Ces derniers sont apparus après le visionnage de vidéos YouTube, sur la chaîne de Jan Zimmermann.
Syndrome de Gilles de la Tourette après le visionnage de vidéos YouTube
À l’école de médecine de Hanovre, Kirsten Muller-Vahl, responsable du département dédié au syndrome de Gilles de la Tourette, n’avait jamais vu l’apparition d’autant de cas. Des dizaines de personnes se sont rendu dans son cabinet, pour une consultation en quelques semaines pour des symptômes très proches de ceux de la maladie neurologique.
Des crises de panique ou de rage, des tics soudains, ce syndrome ne touche qu’une personne sur 2000 et pourtant l’affluence dans le cabinet de cette spécialiste de la santé est à son summum. Il y a forcément un point commun.
Elle a enquêté sur l’origine de l’apparition de ces symptômes et elle a fini par trouver un point commun. Ils suivaient tous la même chaîne YouTube : « Gewitter Im Kopf », qui signifie « Tempête sous un crâne » .
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La chaîne YouTube en question
La chaîne YouTube « Gewitter Im Kopf » appartient à Jan Zimmermann, un jeune Allemand de 23 ans atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Sur sa chaîne qui comptabilise plus de 2 millions d’abonnés, Jan y raconte en vidéo sa vie quotidienne avec sa maladie.
Comment influence-t-il les internautes ? D’après des recherches, il y aurait un phénomène de mimétisme, qui influence un petit nombre de ses abonnés. Ils développent de ce fait des symptômes identiques.
Les victimes « contaminées » par le syndrome de Gilles de la Tourette en viennent même jusqu’à reproduire les tics personnels du jeune homme. Le syndrome de Gilles de la Tourette n’est pas contagieux le rappelle Kirsten Muller-Vahl. Selon la psychiatre, les personnes qui ont été soumises à ces symptômes ont développé des Troubles Fonctionnels du Mouvement (TFM). Ces TFM ont disparu pour la plupart des concernés. Néanmoins, il aura fallu pour certains d’entre eux l’assistance d’une psychothérapeute pour en venir à bout.
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