Dépression : Cette habitude de sommeil qui peut vous aider à y remédier
La dépression peut être liée à de nombreux facteurs. Sachez que de petits changements d’habitude dans votre mode de vie peuvent vous aider à aller mieux. Celle qu’on vous explique ici concerne le sommeil.
Réduire le risque de dépression en se levant tôt
Les scientifiques vantent depuis longtemps les avantages d’être un lève-tôt. Mais aujourd’hui, une nouvelle étude révèle que les noctambules devraient adopter certaines habitudes de lève-tôt pour améliorer leur santé mentale.
Après avoir mené une étude sur près de 840 000 personnes, les chercheurs ont constaté que les personnes qui se couchaient plus tôt et se réveillaient plus tôt présentaient un risque de dépression plus faible. Dans le même temps, ils ont également constaté que les noctambules qui modifiaient leurs horaires de sommeil pour se lever plus tôt voyaient leur santé mentale s’améliorer.
« Avant cette étude, nous savions qu’il existait des corrélations entre le moment où les gens dormaient et leur risque de dépression » , explique à Verywell, l’auteur de l’étude, le docteur Iyas Daghlas, diplômé de la Harvard Medical School en mai. Maintenant, dit-il, il existe des preuves de la relation de cause à effet.
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Le lien génétique
Les chercheurs ont recueilli des informations génétiques auprès de près de 840 000 adultes d’ascendance européenne par le biais de la Biobanque du Royaume-Uni et de « 23andMe » . Plus de 340 variantes génétiques sont connues pour influencer le chronotype d’une personne. Les scientifiques pensent également que les gènes peuvent être à l’origine de 12 à 42 % de nos cycles veille-sommeil.
Les chercheurs ont recueilli des questionnaires sur les préférences en matière de sommeil auprès d’environ 250 000 participants. Ils ont également recueilli des données auprès de 85 000 personnes qui avaient porté des trackers de sommeil portables pendant sept jours.
Ceux qui avaient rempli les questionnaires ont auto-identifié leur chronotype. Environ un tiers d’entre eux ont déclaré être des lève-tôt, 9 % des noctambules, et tous les autres se situaient entre les deux. En moyenne, les personnes s’endormaient à 23 heures et se réveillaient à 6 heures du matin. Enfin, les chercheurs ont couplé les informations génétiques avec les dossiers médicaux et les ordonnances, ainsi qu’avec les enquêtes sur les diagnostics de trouble dépressif majeur (TDM).
De plus, les chercheurs ont constaté que chaque heure de coucher plus tôt était associée à un risque de dépression de 23 % inférieur. Si vous avez tendance à vous endormir vers 2 heures du matin, par exemple, le fait de vous coucher à 23 heures ou à minuit devrait réduire votre risque de dépression encore plus que si vous vous couchez à 1 heure du matin.
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