Scandale : des élèves contraints de ne manger « que du pain » à la cantine à cause d’un manque de stocks
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C’est une affaire qui risque de scandaliser plus d’un parent. Alors que les tarifs des cantines vont augmenter, des collégiens des Hauts-de-Seine (92) se retrouvent privés de déjeuner depuis la rentrée. En cause, un manque de stocks pour les repas pour les demi-pensionnaires.
Des élèves en classe toute la journée avec le ventre vide
Après l’huile et la viande, c’est une pénurie de pommes de terre qui nous plane sous le nez ? Pourrons-nous faire de bonnes raclettes en hiver ? Rien n’est sûr. Rassurez-vous, les enfants auront toujours de quoi se sustenter, enfin, sauf les collégiens des Hauts-de-Seine.
Comme l’indique BFMTV, sept collèges du département ont été touchés par un manque de stocks. Résultat, des dizaines d’élèves n’ont pas pu manger à la cantine. « Il n’y avait que du pain » déplore une adolescence interrogée par nos confrères. Elle confie également que « certaines personnes n’ont mangé que leur yaourt » .
Privés de repas à la cantine, les élèves sont retournés en classe sans manger. Pourtant, on sait à quel point l’alimentation a un rôle primordial dans la concentration et le fonctionnement du cerveau. Certains ont cependant eu la chance d’être rassasiés par une assiette de raviolis, distribuée dans l’après-midi.
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— BFM Paris Île-de-France (@BFMParis) September 16, 2022
Le groupe Sodexo rend des comptes sur cette grave affaire
Malgré ce geste, les parents ne décolèrent pas, d’autant que le phénomène dure depuis la rentrée scolaire. « Il y en a carrément qui ont retiré leurs enfants de la cantine temporairement » relate Laurent Zameczkowski. Le vice-président de la fédération des parents d’élèves rappelle que la situation doit être réglée au plus vite car « ils ont besoin de ce service, c’est une mission de service public » .
Du côté de Sodexo, qui fournit les repas dans chaque cantine des collèges concernés, les langues se délient. Il se justifie en expliquant que manque de personnel et les dysfonctionnements dans l’organisation sont en cause. « Nous rencontrons des difficultés dans certains collèges liés notamment au fait d’une inscription tardive des collégiens par les parents. Il est donc parfois difficile d’estimer au jour le jour le nombre exact d’enfants qui déjeunent » explique le groupe à l’Agence France-Presse.
Espérons que cette situation se règle au plus vite. Encore faut-il que les portions soient suffisantes, ce qui risque d’être difficile avec l’inflation qui grimpe en flèche.
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