« On risque le décès… » : Epidémie de Bronchiolite, les urgences pédiatriques saturées…
Manque de personnel et épidémie de bronchiolite… Voilà comment sont rythmées les journées des soignants dans de nombreux hôpitaux.
Si bien que les urgences pédiatriques sont rapidement saturées. Alors que Noël pourrait se faire sous un épais manteau blanc, les soignants se mettent en grève. Objectif ? Alerter les pouvoirs publics sur la situation dans les hôpitaux.
Les cas de bronchiolite augmentent, pour un personnel soignant manquant !
En France, les urgences pédiatriques vivent la même chose chaque année : de nombreux enfants sont touchés par la bronchiolite. Mais en fermant des lits, le gouvernement fragilise le métier et la prise en charge des patients. Autre problème, les hôpitaux peinent de plus en plus à recruter.
Et cette année, l’augmentation des cas de bronchiolite n’arrange pas la situation. Pendant qu’un pasteur profite de la naïveté des fidèles, les hôpitaux doivent faire face à la dure réalité.
À l’hôpital Kremlin-Bicêtre, les soignants se sont donc mis en grève. Ils dénoncent notamment un temps d’attente de plus en plus long, comme le rapporte BFMTV. Pour réduire ce temps d’attente, une solution existe : le recrutement. « Nous sommes trois infirmières et deux aide-soignantes pour 150 passages par jour. Les enfants attendent jusqu’à 10 heures avant de voir un médecin » indique le personnel soignant.
Selon eux, un enfant touché par la bronchiolite attend en moyenne « 15 minutes avant d’être vu » lorsque le service compte assez d’effectif.
Un risque de décès ? Oui, selon les grévistes !
Dans ce même hôpital, un enfant touché par la bronchiolite devra attendre environ 1h30 « avant d’être vu » . Une situation préoccupante selon les grévistes qui affirment à BFMTV qu’« on risque le décès d’un enfant ».
Dans les différents hôpitaux de France, le temps d’attente aux urgences pédiatriques varie. Pour autant, le même problème persiste : le manque de personnel handicap la prise en charge des jeunes patients.
Une situation qui pousse d’ailleurs à faire des choix dangereux. « On est obligés de faire un tri et de ne pas garder certains enfants, faute de place » indique Andreas Werner, président de l’association française de pédiatrie ambulatoire, à nos confrères. Et les urgences pédiatriques ne sont pas confrontées qu’à la bronchiolite.
Les enfants peuvent en effet faire une chute de plusieurs mètres de haut, ou souffrir d’autres virus. Selon Andreas Werner, la situation ne s’arrangera pas avant plusieurs semaines.