La religion plus importante que les lois de la République pour 65% des élèves musulmans
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Le 9 décembre, c’est la journée nationale de la laïcité à l’école. Pour l’occasion, plusieurs sondages IFOP révèlent les pensées des élèves sur les questions de la religion et les lois de la République. 65% des élèves musulmans estiment leur religion « comme la seule vraie religion » , contre 27% pour les élèves catholiques.
sondage IFOP
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Laïcité à l’école : les religions ont-elles le dessus sur les lois de la République ?
À l’occasion du 9 décembre, l’IFOP a demandé à certains élèves de répondre à différents sondages sur la religion à l’école. Même si l’école est laïque, de nombreux élèves estiment avoir été confrontés à des exigences religieuses au sein de leur établissement scolaire de la part de leurs camarades, comme l’indique FDS. Parmi les questions, celles de la religion et des lois de la République, et l’importance de la religion dans la vie des élèves.
En se basant sur les personnes musulmanes, catholiques et sans religion, les sondages présentent parfois des chiffres significatifs sur l’importance de la religion. Par exemple, 40% des lycéens estiment que « les normes et règles édictées par votre religion sont plus importantes que les lois de la République » . Selon le même sondage IFOP, 65% des personnes musulmanes sont en accord avec cette affirmation, contre 30% pour les personnes catholiques.
sondage IFOP
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La liberté d’expression et la religion !
Le sondage révèle également des objections de la part des élèves musulmans et catholiques. Selon l’IFOP, 47% des lycéens en lycée public ont déjà constaté des demandes liées à la mise à disposition « des menus conformes à des pratiques confessionnelles » . Pour ce qui est de la religion, 65% des musulmans estiment que leur religion est « la seule vraie religion » , contre 27% pour les catholiques. En ce qui concerne la liberté d’expression et l’usage de « dessins caricaturant ou se moquant des religions » , 71% des personnes athées estiment que les enseignants sont dans leur droit.
Cependant, seulement 19% des élèves de confession musulmane estiment cette pratique positive, et 66% pour les élèves catholiques. Concernant les caricatures, il n’est pas sans rappeler le faits divers de Conflans-Sainte-Honorine, où un professeur d’Histoire-Géo a été décapité. L’homme avait montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves.
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