Fermeture des commerces, des écoles : ce scénario qui pourrait tomber pour la France
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L’Italie constate le même bilan que la France. Le pays est sur « un plateau qui ne descend pas et qui, aujourd’hui, recommence à monter », souligne Anne Sénéquier, la co-directrice de l’Observatoire de la Santé mondiale à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS).
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Un reconfinement est ordonné en Italie dès le 15 mars
Dès le lundi 15 mars, une grande partie de l’Italie sera reconfinée. Face à cette nouvelle mesure restrictive, la co-directrice de l’Observatoire de la Santé mondiale à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) a pris la parole.
En effet, Anne Sénéquier a affirmé que « c’est quelque chose qui peut nous arriver d’ici quelques jours, quelques semaines ». La médecin compare les courbes épidémiques italiennes à celles françaises. Elle remarque des courbes similaires avec un plateau haut qui se stabilise depuis plusieurs semaines.
Ce plateau est bien présent depuis la seconde vague épidémique. Toutefois, Anne Sénéquier s’inquiète : « Depuis février, on voit une augmentation vraiment très claire des cas. Et l’arrivée des nouveaux variants est aussi présente sur la péninsule de l’Italie, avec une transmission plus élevée qui, du coup, engendre plus de cas ».
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Un scénario similaire en France ?
Aussi, la médecin souligne la gestion différente de la crise sanitaire face à ses voisins européens, comme l’Angleterre ou encore la France. « Toutes les régions (italiennes) ne sont pas dotées de la même manière en termes d’hôpitaux, de ressources humaines. Aujourd’hui, on a, de la même manière que la totalité des pays européens, des problèmes sur l’approvisionnement de la vaccination« .
Actuellement, moins de six millions d’Italiens sont vaccinés. Un chiffre bas, d’autant plus que les variants apparaissent aux quatre coins du territoire italien.
Face aux mesures ordonnées par l’Italie, la France suivra-t-elle le même chemin ? Anne Sénéquier répond que les similitudes sont nombreuses entre les deux pays. De plus, elle souligne que le nombre de vaccinés en France reste faible. Malgré le fait que le gouvernement souhaite préserver l’économie, la scolarité et la vie psychique de la population, la France pourrait bien suivre le schéma italien.
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