Covid-19 : les inquiétantes prévisions de l’institut Pasteur auxquelles personne ne s’attendait
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En France, la situation sanitaire est fragile. Depuis la propagation du variant Delta, les hospitalisations et le nombre de cas de contaminations repartent à la hausse. Le gouvernement français a donc décidé d’étendre le pass sanitaire afin de pousser à la vaccination. Suite à cette décision, l’institut Pasteur a revu ses prévisions pour les semaines à venir et le schéma est moins sombre que prévu.
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L’Institut Pasteur revoit ses prévisions suite à l’extension du pass sanitaire
Ce mardi 27 juillet, l’Institut Pasteur a revu ses prévisions et a présenté de nouveaux scénarios. Les dernières dataient de trois semaines auparavant. Nouveau critère : l’extension du pass sanitaire. Trois jours avant les annonces d’Emmanuel Macron, les chercheurs prévoyaient près de 4800 hospitalisations journalières pendant le pic de la quatrième vague, prévu en septembre. Avec les mesures décidées, c’est environ deux fois moins que prévoit le centre de recherche, soit environ 2500 hospitalisations journalières.
Le pass sanitaire a eu pour effet de multiplier la prise de rendez-vous pour les vaccins, ce qui selon l’Institut aura un effet sur les hospitalisations dues au Covid-19. Si le centre de recherche se montrait pessimiste pour un automne sans restrictions, il est aujourd’hui moins catégorique : « L’effet combiné de l’accélération de la vaccination et d’une réduction, même petite, du taux de transmission (du variant Delta) peut avoir un impact important sur la taille de la quatrième vague » , explique le nouveau rapport.
Un reconfinement en septembre ?
L’Institut Pasteur appelle donc à maintenir l’effort : « Il est donc essentiel que l’accélération de la vaccination continue avec une adhésion massive de la population et que les taux de transmission diminuent en population générale, grâce notamment au maintien des gestes barrières, au port du masque et au pass sanitaire » .
Une question reste palpable : un reconfinement sera-t-il alors éviter en septembre ? Cela dépendra de l’évolution du virus et des comportements. « La propagation du virus SARS-CoV-2 est difficile à anticiper et la dynamique de l’épidémie peut changer rapidement. Ce sont des scénarios, ce ne sont pas des prévisions. Le comportement humain est imprévisible » .
Pour rester dans une vision optimiste, le rythme vaccinal doit être maintenu. Or, on sait que par le passé certains éléments l’ont freiné (cas de thromboses), d’autres l’ont accéléré (variant Delta).
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