Choquant : pour 28% de la population mondiale, il est normal qu’un homme batte sa femme
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Les Nations unies viennent de publier une étude qui démontre que neuf personnes sur dix dans le monde ont des préjugés racistes. Aussi, 28% de la population mondiale pense qu’il est normal qu’un homme batte sa femme.
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Neuf personnes sur dix dans le monde ont des préjugés racistes
Une étude a été publiée, ce jeudi 6 mars, par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle avance que près de 90% de la population mondiale a des préjugés envers les femmes.
La base de données de cette étude provient de 75 pays représentant plus de 80% de la population mondiale. La proportion la plus forte est au Pakistan (99,81%), devant le Qatar (99,73%). L’Andorre (27,01%) et la Suède (30,01%) font partie des « bons élèves ». Concernant la France, plus d’une personne sur deux (56%) a au moins un préjugé sexiste.
La statistique la plus glaçante de ce rapport est que 28% des gens dans le monde pensent qu’il est normal qu’un homme batte sa femme. Aussi, la moitié des personnes sur Terre « estiment que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques. […] Plus de 40% pensent que les hommes devraient être prioritaires lorsque les emplois sont rares. »
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28% de la population mondiale pense qu’il est normal qu’un homme batte sa femme
Le PNUD interpelle sur la subsistance de « barrières invisibles » entre les hommes et les femmes, « malgré des décennies de progrès. » Dans un communiqué, Perso Conceiçao, un dirigeant de la PNUD, déclare : « Aujourd’hui, la lutte pour l’égalité des sexes passe par l’élimination des préjugés. »
« Les efforts qui ont été si efficaces pour éliminer les disparités en matière de santé ou d’éducation doivent désormais évoluer pour affronter des problèmes bien plus ardus : les préjugés profondément enracinés – tant chez les hommes que chez les femmes – contre un véritable problème d’égalité », souligne Achim Steiner, un de ses collègues.
Ainsi, l’agence de l’ONU appelle les gouvernements et les institutions « à utiliser une nouvelle approche politique pour faire évoluer ces opinions et ces pratiques discriminatoires. »
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