Ce CRS qui portait un blason nazi devient brigadier-chef… et ça ne passe pas !
Un CRS vient d’être promu brigadier-chef malgré son passé mouvementé. En effet, ce dernier a arboré en 2015 un blason nazi sur son casque qui lui a valu un renvoi de 15 jours. Retour sur cet individu de la police qui n’en est pas à son coup d’essai.
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Polémique dans la police
Un CRS de la Compagnie de Joigny est pointé du doigt par le journal Marianne. Tout juste promu brigadier-chef par sa hiérarchie, l’homme est d’ores et déjà sous de multiples polémiques concernant son passé. En 2015, il a été exclu 15 jours pour avoir porté un blason nazi sur son casque qui représente « la 12e Panzer SS, une division nazie ayant officié pendant la Seconde Guerre Mondiale ». Le rapport concluait à « un très grave manquement du brigadier G. au plan administratif » et à un acte « contraire aux valeurs de la police ».
Son exclusion décidée par Bernard Cazeneuve, fait suite à une dénonciation de la part de sa hiérarchie, pourtant, cinq ans plus tard, ses actes sont oubliés. Le service de communication de la police explique qu’ « Il est promouvable depuis 2014. Le 6 février 2020, la commission administrative paritaire compétente a proposé son avancement au grade de brigadier-chef à partir des règles appliquées à tous les fonctionnaires, sur la base des trois dernières évaluations et de la réussite aux examens professionnels. »
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Les dérives de la police
Cette promotion très mal vue a eu officiellement lieu le 30 juin 2020 par Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale. D’autant plus, que l’individu est déjà connu pour des actes sexistes, antisémites et racistes par le passé. En effet, en 2012, une gardienne de la paix rapportait ces propos : « Le monde du show-biz, des banquiers, tous des juifs. » Pire, il porte également ce type d’accusation : « Les Allemands se sont trompés de cible en 40 en gazant les juifs plutôt que les Arabes. »
La principale concernée a porté plainte avec constitution de partie civile en 2015 toujours en cours d’instruction. Elle regrette que d’avoir croisé son chemin : « J’ai dénoncé le sexisme, le racisme, et moi, du coup, je n’ai plus de carrière. C’est injuste. On se dit que quand on est victime ou témoin de faits répréhensibles dans la police, il vaut mieux se taire ou se barrer. Lui, ses idées resteront, malheureusement. »
Depuis l’année dernière, le nouveau Chef-brigadier est en congé maladie pour une pathologie cérébrale. Malgré ses actes, il va profiter d’un salaire plus élevé pour partir en retraite.
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