Les pédophiles castrés témoignent, demandent pardon ou implorent l’annulation de leur peine
La nouvelle loi sur la castration chimique des agresseurs sexuels d’enfants vient d’entrer en vigueur au Kazakhstan. Une campagne médiatique nationale accompagne la promulgation de cette nouvelle disposition légale. Plusieurs pédophiles témoignent dans la presse de la condamnation qui les attend et de la façon dont ils envisagent leur vie après la castration.
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Le Kazakhstan légalise la castration chimique pour les pédophiles
La castration chimique devient légale au Kazakhstan pour les agresseurs sexuels d’enfants. Les pédophiles sont condamnés à une peine de prison qui s’accompagne d’une castration par injection. Les injections doivent être pratiquées à intervalles régulières tout au long de la détention et doivent continuer à être administrées durant toute la vie du condamné, même une fois sa peine terminée. La castration a à la fois un aspect punitif et un aspect dissuasif. La punition, l’agresseur la subit avec sa diminution de la libido. La dissuasion, ce sont les médias qui s’en sont chargés. La presse a lancé une grande campagne de sensibilisation en marge de l’entrée en vigueur de la loi.
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Les condamnés se plaignent de l’effet néfaste du produit sur leur santé
Dans les journaux et à la télévision, des condamnés pour crimes sexuels ont pris la parole. Leurs témoignages ont pour but de dissuader quiconque de reproduire leurs actes. Les pédophiles veulent alors se repentir après ou juste avant d’été castrés. « Je sais que c’est mauvais pour mon corps. Je sais que cela affectera ma santé future », explique par exemple un condamné à visage découvert, puisque la nouvelle loi permet aussi la publication des photos des agresseurs sexuels. « Maintenant je suis désolé d’avoir commis un tel crime », continue-t-il. « Par mon exemple, je veux montrer aux hommes qu’ils ne doivent pas commettre de tels crimes horribles. Je supplie ceux qui m’ont prescrit ma castration de changer leur décision. Je suis encore très jeune ».
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Certains demandent pardon, d’autres demandent l’annulation de leur peine
Un autre pédophile, en prison pour 15 ans, et qui a déjà subi trois injections du produit, s’est plaint de ne plus avoir d’érections. « J’ai besoin d’avoir une vie sexuelle mais rien ne fonctionne là en-dessous », dit-il dans son entretien relayé par Mirror. « Pourquoi me castrer ? J’ai avoué que j’étais coupable ». Selon les médias kazakhs la castration chimique aurait un effet dissuasif certain et les statistiques le prouveraient. La presse locale parle d’une diminution de 15% des viols sur des enfants. La nouvelle loi, qualifiée de « barbare » par les condamnés, ne peut être appliquée qu’à ceux qui sont condamnés à partir de son entrée en vigueur. La castration ne peut pas être administrée aux anciens condamnés. Cette loi permet aussi la publication des noms, adresses et photos des pédophiles.
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