Une clinique refuse une patiente qui n’a pas son pass sanitaire, un ambulancier tire la sonnette d’alarme (vidéo)
Dans une vidéo qui fait le buzz, un ambulancier a souhaité tirer la sonnette d’alarme sur le pass sanitaire. Dans celle-ci, il fait état d’une clinique privée qui a refusé de réaliser un examen du coeur à une patiente, n’ayant pas sur elle son pass sanitaire.
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Cri de colère de l’ambulancier : « On s’assoie sur la liberté d’accès aux soins »
Dans cette vidéo partagée en masse sur les réseaux sociaux, l’ambulancier apparaît vêtu d’une blouse médicale, au volant de sa voiture. Face caméra, il prend la parole sur Twitter pour exprimer son indignation.
Ainsi, il raconte, que lorsqu’il était en service, aujourd’hui, il a vu une patiente se faire refuser l’entrée d’une clinique privée. Pourquoi ? Pour « seul et unique motif que cette dame n’a pas pu présenter de pass sanitaire » , explique-t-il. Pourtant, cette dernière souffre de problèmes de coeur. De ce fait, son examen n’aurait pas dû être écarté.
L’ambulancier est révolté. « Aujourd’hui, on s’assoie sur le serment d’Hippocrate, on s’assoie aussi sur la liberté d’accès aux soins. C’est inadmissible ! » , s’exclame-t-il. Il conclut : « C’est lamentable. Bienvenue en France… » . La société d’ambulance pour laquelle il travaille a confirmé que cette situation c’était bien produite. De plus, la société s’est félicitée de la diffusion de cette vidéo qui selon elle, représente « la réalité du terrain » .
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Pass sanitaire : il n’est pas obligatoire pour se rendre dans une clinique à ce jour
À travers cette vidéo, l’ambulancier se veut critique envers la stratégie du gouvernement pour lutter contre le Covid-19, notamment avec le pass sanitaire. Le gouvernement a annoncé que le pass sanitaire serait obligatoire à l’hôpital et aux cliniques, à parti du 9 août. La règle ne s’applique donc pas dès à présent. Alors, pourquoi arrive-t-on à de telles situations aujourd’hui ? Est-ce récurrent ?
Cette situation ne serait pas un cas isolé. Le secrétaire général de la CNSA (Chambre nationale des services d’ambulances), Guillaume Narguet, a révélé que « cette situation s’est déjà présentée dans certains territoires, et bientôt dans le Grand Est ou l’ARS impose aux centres hospitaliers, à partir du 1er août, de placer un vigile à l’entrée de l’établissement pour vérifier les pass sanitaires » .
Pourtant, on le rappelle, le projet de loi n’a toujours pas été promulgué. De plus, le Conseil constitutionnel doit statuer sur ce dernier, ce jeudi 05 août.
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