« Même en étant sobre, j’ai eu des problèmes » : des femmes droguées au GHB livrent des témoignages troublants !
Sortir en boîte ou dans un bar avec ses amis, cela peut être dangereux. Surtout quand on est une femme. De nombreuses femmes ont décidé de témoigner, et surtout de montrer l’angoisse dont elles sont victimes à l’idée de ressortir après avoir été droguées au GHB.
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Elles témoignent sur les effets du GHB, et leurs angoisses
En France, le GHB prend du terrain. Plus connu sous le nom de « drogue du violeur », elle est utilisée par des hommes dans les lieux publics avec consommation de boissons. Majoritairement, ce sont les femmes qui sont victimes de la « drogue du violeur » . Le principe est simple : l’homme place la drogue dans le verre de sa victime. « L’effet a été quasiment immédiat. Quelques instants après avoir bu ce verre, je n’ai plus aucun souvenir » explique un homme qui, à une soirée, a bu dans le verre d’une amie.
20 Minutes a décidé de lancer un appel à témoignage. Le média a recueilli de nombreuses expériences de femmes victimes de cette drogue, utilisée pour les violer. « Je n’arrivais pas à garder les yeux ouverts » expliqué Zoé, qui tente aujourd’hui de se souvenir de sa soirée d’Halloween en discothèque.
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Être sobre ne vous sauve pas !
Les témoignages pleuvent, avec toujours les mêmes symptômes : perte d’équilibre, perte de mémoire et grosse fatigue instantanée. « Même en étant sobre j’ai eu dés problèmes » explique une autre femme. En plaçant le GHB dans un verre d’alcool, cela accélère la réaction. Mais le résultat restera le même dans une boisson non-alcoolisée.
Et pour de nombreuses victimes, la justice n’est pas assez formée. En effet, de nombreux témoignages indiquent en effet que la police ou des élus ont déjà estimé que « le problème, c’est la consommation d’alcool » comme l’indiquent parfois certains agents des forces de l’ordre.
Pour protéger les femmes, plusieurs associations ont décidé de distribuer des « capotes » pour verre.
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