McDonald’s : un scandale de « harcèlement sexuel systématique » éclate !
C’est un sujet sensible qui prend de plus en plus d’importance au quotidien : le harcèlement sexuel. C’est dans ce contexte qu’une coalition internationale de syndicats accuse McDonald’s et a saisi l’OCDE pour dénoncer ces comportements.
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McDonald’s accusé de mettre en place une culture du harcèlement sexuel
Le groupe de restauration rapide est accusé de tolérer un « harcèlement sexuel systématique » dans ses restaurants. Une coalition internationale de syndicats a saisi l’OCDE lundi. Une première plainte pour « harcèlement sexuel généralisé dans une société multinationale » avait été déposée. Les syndicats ont indiqué que « La violence et le harcèlement basés sur le genre font partie de la culture de McDonald’s ».
L’OCDE a des principes directeurs qui imposent aux entreprises, le respect des droits du travail. Ces principes comprennent la protection des salariés contre les violences sexuelles. Lance Compa, expert en droit international du travail explique que « Ces principes ne sont pas des lois, mais ils créent des obligations pour les sociétés multinationales », dévoile 20 minutes.
Malheureusement, ces accusations graves ne visent pas que le groupe américain ! Deux banques d’investissement, la néerlandaise APG Asset Management et la norvégienne Norges Bank sont accusées pour ces mêmes faits.
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Des salariés de McDonald’s France sont visés
McDonald’s assure mettre en place « une discussion très importante concernant un environnement de travail sûr et respectueux aux Etats-Unis et dans le monde », relate 20 minutes.
Les accusations contre McDonald’s reposent sur des témoignages avec des allégations tels que « commentaires vulgaires aux agressions physiques ». Les salariés du Brésil, de l’Australie, du Chili, de la Colombie, du Royaume-Uni, des États-Unis et de la France sont épinglés.
L’affaire française indique qu’un responsable aurait placé un téléphone portable dans les vestiaires des femmes pour les filmer quand elles se changent. Les victimes de commentaires déplacés, d’attouchements ou de discriminations peuvent enfin espérer se faire entendre. La plainte doit être étudiée par le gouvernement néerlandais, nous saurons d’ici trois mois si une procédure de médiation est entamée ou non, dévoile RTL.
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