Cette lycéenne cyberharcelée a été agressée dans la rue, et raconte l’enfer qu’elle vit
Cette jeune lycéenne du sud de la France a décidé de raconter, anonymement, le quotidien et le harcèlement qu’elle subit. Elle reçoit de nombreuses menaces et dénonce l’absence de réponses de la justice, malgré ses plaintes.
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L’adolescente subit un harcèlement depuis plus d’un an
Depuis plus d’un an et demi, cette adolescente reçoit « des menaces de mort, de viol, des provocations au suicide, ou des menaces envers [sa] famille. » La jeune fille n’a que 17 ans et vit un harcèlement permanent depuis de nombreux mois.
C’est en automne 2018 que l’adolescente commence à recevoir des menaces, toujours de la part du même compte anonyme. Elle pense savoir qui est l’auteur de ces messages, comme le décrit son avocate : « Certains contenus citent par exemple clairement certaines personnes de son entourage. »
Elle livre ses éléments à la police, et dépose par la même occasion trois plaintes. Et le quotidien de la jeune fille ne va pas s’adoucir malgré les faits reportés à la justice.
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La procédure judiciaire engagée ne mène à rien
L’adolescente vit un véritable calvaire, et cela s’est amplifié depuis quelques semaines. « J’ai été agressée par trois individus sur la route de mon lycée, ils m’ont fait ingérer des produits sous la menace d’un couteau », raconte la jeune fille.
En attendant, son avocate Me Flora Richard-Flachaire s’inquiète de la longévité de la procédure et de la sécurité de sa cliente : « Cela dure depuis plus d’un an et demi et on n’arrive pas à identifier l’auteur de ces messages. On a cruellement un manque de sécurité pour cette adolescente. »
La jeune lycéenne se désole également de cette procédure judiciaire qui ne mène à rien, pour le moment. Néanmoins, elle ne regrette pas son choix : « Je suis contente d’en avoir parlé car j’ai trouvé du soutien, si je n’en avais pas parlé ce serait pire. » Cependant, elle avoue que son état n’est pas au beau fixe : « C’est un mélange d’énervement, de dégoût et de peur : depuis plus d’un an et demi, c’est dur. »
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