Uber East, Deliveroo : ces villes françaises qui chassent les livreurs en scooter !
Nantes et Montpellier ont décidé de chasser les livreurs de leur centre-ville. Ces derniers risquent une amende s’ils circulent dans le centre-ville.
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Nantes et Montpellier chassent les livreurs en scooter
Comme vient de l’annoncer BFM TV, Nantes et Montpellier ont décidé de chasser les livreurs de leur centre-ville. Dans les prochaines semaines, un arrêté devrait être pris à Nantes. En revanche, à Montpellier, la municipalité a déjà sévi. Elle multiplie les amendes envers les livreurs, qu’ils travaillent pour Uber Eats, Deliveroo ou encore une autre plateforme.
L’objectif de ces villes est de retrouver le calme dans les rues piétonnes. Les habitants sont nombreux à se plaindre du bruit occasionné par ces livreurs.
« Les scooters thermiques sont extrêmement bruyants et quand ils passent à répétition dans une rue prendre des livraisons dans un restaurant, les riverains du restaurant sont exaspérés, à juste titre. Soit parce qu’ils se regroupent dans divers points des zones piétonnes, ils finissent par avoir un regroupement qui est bruyant et qui nuit à la tranquillité publique », souligne Pascal Bolo, adjoint à la maire de Nantes.
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Des nuisances sonores qui conduisent à des amendes
Désormais, les livreurs travaillant à Nantes devront se plier au règlement général de livraison. Ainsi, ils ne pourront avoir accès aux rues piétonnes que jusqu’à 11 heures 30 du matin. Alors, cette réglementation devrait s’appliquer dès le mois de juillet ou septembre prochain.
À Montpellier, « seuls les scooters électriques ou ceux qui roulent à moins de 30 km/h peuvent circuler » dans le centre-ville, indique Sébastien Cote. Le 3 janvier dernier, ce dernier annonçait que 18 livreurs en scooter avaient été verbalisés.
« Les scooters de livraison ont peu à peu remplacé les vélos. Ce changement de modèle, il faut maintenant que les plateformes l’assument. Mais pour les responsabiliser, il faut les titiller. C’est aussi l’objectif de ces opérations que nous renouvellerons régulièrement », a ajouté l’élu.
De leur côté, les livreurs montpelliérains ont lancé une pétition pour faire annuler ces amendes. Ils mettent en avant leur statut ainsi que leurs conditions de travail précaires.
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