LGBTQIA+, ça signifie quoi au juste ?
En plein mois des fiertés, ce sigle encore récent est affiché un peu partout. Dans tous les magazines, les réseaux sociaux, et même en stickers, LGBTQIA+ tout le monde ne comprend pas encore la véritable signification, ni l’ordre de toutes ces lettres. Alors, avant la Pride, voici l’explication.
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Les débuts de la communauté
Au tout début, seule LGB existait pour Lesbienne, Gay et Bisexuel. La communauté transgenre a obtenu au fil des années de plus en plus de visibilité et après de nombreux combats, le T s’est ajouté au sigle.
Le terme Queer, lui, est apparu très récemment. Il vient de l’anglais qui signifie « étrange » et était à l’origine utilisé de façon péjorative, comme « gay« , c’est-à-dire en tant qu’insulte. Peu à peu, une définition claire s’est formée. Les personnes dites queer sont celles qui ne s’identifient pas à cette vision binaire de la société selon laquelle il y a soit le masculin, soit le féminin.
Et tous les autres
Dès cet instant, la question de l’identité s’est posée et a permis au I de s’ajouter à LGBTQ. L’intersexuation concerne les personnes intersexuées. Biologiquement parlant, elles n’entrent pas dans les normes masculin-féminin.
« Ces caractéristiques peuvent concerner des caractéristiques sexuelles primaires telles que les organes génitaux internes ou externes, les systèmes reproductifs, les niveaux d’hormones et les chromosomes sexuels ; ou des caractéristiques sexuelles secondaires qui apparaissent à la puberté »
Définition d’intersexuation par Amnesty Internationale
Dernièrement, c’est le A qui a rejoint le sigle. Il représente l’Asexualité, le fait de ne ressentir aucune attirance sexuelle. Davantage accepté ces dernières années, l’aromantisme était encore considérée en 2013 comme un trouble mental. Évidemment, la communauté reliée au drapeau arc-en-ciel est plus grande et rassemble bien plus de catégories que ces sept-là. C’est pourquoi, plutôt que d’utiliser le trop long LGBTTQQIAAP, le petit + a été rajouté. Il symbolise les autres personnes telles que les pansexuels par exemple.
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Sur la route de l’acceptation
En 2021, un sondage mené par Statista montrait que 82 % des Français s’assumaient comme hétérosexuels. Seuls 2 % de la population se dit homosexuel. Les 15 % restant peuvent appartenir à toutes les classes de la communauté LGBTQIA+.
Le même organisme a interrogé l’hexagone sur l’épineuse question de l’acceptation et les résultats donnent de l’espoir. En effet, 46 % expliquent se sentir mieux acceptés qu’il y a cinq ans. De plus, depuis 2019, il y aurait une baisse des témoignages de violences LGBTphobes. Une première avancée positive dans cette quête de l’acceptation.
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