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Les boites de nuits parisiennes racistes ? Ces vidéos qui en disent long

Publié par Elodie GD le 06 Juin 2024 à 22:24
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L’association SOS Racisme a les boîtes de nuit parisiennes dans le viseur. Leur objectif : prouver que certaines des plus cotées font preuve de discrimination. Et, si elles n’interdisent pas l’entrée aux personnes non-blanches, ces dernières ont tout de même droit à un traitement différent, comme le prouve une enquête du média Loopsider, qui a infiltré plusieurs établissements.

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Les boîtes de nuit à l’origine de discriminations ? SOS Racisme monte au créneau

SOS Racisme tire la sonnette d’alarme. Une alerte que s’est chargé de diffuser le média Loopsider en infiltrant plusieurs établissements parisiens avec trois groupes d’individus d’origines différentes. Dans le cas précis, les plaintes de l’association se concentrent sur une chose : les discriminations à l’entrée des boîtes de nuit.

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Si les personnes non blanches ne sont pas éconduites, elles font face à un traitement différent. Notamment au niveau des tarifs. Ce traitement, le militant Kyllian Abdelli le dénonce face caméra. Dans la vidéo de Loopsider, il se concentre sur deux boîtes de nuit parisiennes : L’Arc et L’aQuarium.

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Il explique en détail comment ils ont procédé pour en arriver à la conclusion que la discrimination est belle et bien présente. Pour commencer, plusieurs groupes différents se présentent à l’entrée. Ils arrivent séparément et un laissent un temps entre chaque passage. Le premier groupe est composé de personnes blanches, le deuxième de personnes dites maghrébines et le troisième de personnes dites d’Afrique subsaharienne.

Boîtes de nuit parisiennes : certaines à l'origine de discirmination
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Un test effectué à partir de trois groupes différents

Ce 1ᵉʳ janvier, les trois groupes convergent vers l’Arc. Là-bas, le premier s’entretient avec le personnel à l’entrée. Quand ils demandent les prix, on leur indique que l’entrée est de 30 euros pour les femmes et de 50 euros pour les hommes. Jusqu’ici, rien de choquant.

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Puis, vient le tour du deuxième groupe. Cette fois, on leur propose non pas une entrée simple, mais une entrée sur table. Ce qui signifie que les fêtards devront mettre la main à la poche. En effet, quand ils demandent le prix, on leur annonce une addition salée de 800 euros. Une dépense considérable pour une simple sortie en boîte.

Alerté sur le phénomène, l’Arc a consenti à s’exprimer. « Il n’y a aucun traitement par rapport à l’origine des gens. C’est un commerce, vous cherchez à évaluer le potentiel commercial des gens. On cherche à maximiser les dernières places en essayant de vendre une table », se défend le porte-parole de l’établissement, Régis Lefebvre.

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Qu’en pensent les internautes ?

Pour la suite de l’expérience, nos groupes vont cette fois devant l’aQuarium. Cette fois, c’est le groupe de personnes dites d’Afrique subsaharienne qui s’adresse au personnel en premier. Et quand ils demandent le prix de l’entrée, on leur signale que cette dernière sera possible uniquement s’ils prennent une bouteille.

Ils sont suivis de près par le groupe de personnes blanches qui se voit proposer une entrée à 25 euros… Ce, alors qu’il est quasiment la même heure (à deux minutes près).

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Là encore, la boîte de nuit est sollicitée par la presse. En réponse aux sollicitations de Mediapart, le directeur et fondateur de l’établissement répond : « Il n’y a pas de consignes en particulier. J’ai les vidéos de trois anniversaires qu’on a fait vendredi, il y a des Congolais, des Algériens et des Marocains […]. La seule consigne que je donne au physio c’est d’essayer de faire entrer le plus de sous possibles ». Là encore, la direction bat en retraite. Pourtant, les images parlent d’elles-mêmes : le traitement est différent, quoi qu’ils disent.

Mais qu’en disent les internautes. Eh bien, les avis sont partagés. Si certains profitent de cette nouvelle vidéo de sensibilisation pour s’épancher en propos rac*stes, d’autres sont catégoriques : « Arrêtez de donner de l’argent à ceux qui vous méprisent », martèlent-ils. D’autres encore n’y voient rien de discriminatoire. Ils supposent simplement que ces différences de traitement sont de simples « arnaques ». Une explication un peu facile après toutes ces preuves en images.

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